Les relations avec son directeur de thèse : pourquoi est-ce (parfois) si difficile?

1 Mar 2016 | Mieux vivre sa recherche | 139 commentaires

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C’est LE sujet qui anime les conversations entre doctorants et ne peut en laisser aucun indifférent : le directeur (ou la directrice) de thèse. Aborder ce sujet, c’est ouvrir les vannes de toute une gamme de sentiments. Citons parmi les plus fréquents :

  • la peur du jugement (« qu’est-ce que le directeur pense de ma thèse… et de moi ?! ») ;
  • l’espoir démesuré (« aimera-t-il mon travail ? Va-t-il m’aider ? ») ;
  • la colère (« mon travail ne l’intéresse pas, il ne répond même pas à mes courriers… »).

Bref, la relation entre un thésard et son directeur, ce n’est pas un long fleuve tranquille. Je ne prétendrai pas ici faire le tour de cette question, mais commencer à expliquer la source de quelques problèmes relationnels parmi les plus fréquents.

L’encadrement de thèse : un apprentissage « sur le tas »

Le master vous avait peut-être donné un aperçu de la relation avec un directeur de recherches, mais la longueur et l’intensité émotionnelle du travail de thèse sont inédites ; et en fait, rien ne vous prépare vraiment au type très particulier de relation d’apprentissage qui va se tisser avec votre directeur. Là encore, comme cela arrive souvent en doctorat, vous comprendrez sur le tas les codes du milieu et ce que l’on attend de vous, et ce processus peut apporter son lot de désenchantement.

Mais si vous, doctorant, n’êtes pas préparé à cette drôle de relation maître/élève, dites-vous que votre directeur… ne l’est pas forcément non plus !

On devient directeur de recherches après avoir passé une HDR (Habilitation à Diriger des Recherches). Or, c’est par la réalisation d’un travail de recherche que l’on atteint ce niveau ; l’obtention de l’HDR n’implique pas une formation à l’encadrement de recherches, aussi étrange que cela puisse paraître.

Cela ne signifie pas que les directeurs de recherches sont nécessairement des incompétents, heureusement ! Mais plutôt qu’ils se forment sur le tas… eux aussi ! Et que les critères d’une bonne direction de recherches ne sont pas clairement explicités. Dans son ouvrage « le doctorat, un rite de passage », Laetitia Gérard note qu’il y a trois moyens pour un enseignant-chercheur d’acquérir des compétences de direction de thèse : l’échange avec ses pairs ; l’expérience même de l’action (par laquelle on tendrait normalement à s’améliorer avec le temps !) ; et le souvenir de sa propre thèse (on tend à reproduire ce qu’on a apprécié, et à éviter les méthodes dont on a un mauvais souvenir). J’ajouterais qu’une certaine capacité d’empathie n’est jamais de trop pour mieux comprendre les besoins de ses doctorants…

La conséquence évidente de cette acquisition empirique des compétences pour encadrer une thèse est que les pratiques sont variables d’un directeur à l’autre ; et que les thésards ne savent pas trop ce qu’ils sont, ou pas, en droit d’attendre de leur principal interlocuteur.

Les attentes du doctorant et celles du directeur

Vous l’aurez compris : entre le directeur et son doctorant, le contexte est propice aux malentendus, car il y a beaucoup de non-dits. Non seulement les rôles de chacun ne sont pas toujours très clairs, mais qui plus est, les attentes des uns et des autres divergent.

Certains doctorants veulent se sentir très suivis et très encadrés, d’autres préfèrent l’autonomie ; aspirant doctorant, il convient pour vous de trouver un directeur qui correspond à votre façon de travailler (soyez attentifs au bouche à oreille au moment de choisir votre directeur). Mais au-delà de ces divergences de cas, on observe plus généralement que les doctorants ont une représentation particulière de la relation idéale avec un directeur, souvent éloignée de la réalité.

Les jeunes chercheurs attendent de leur directeur des qualités relationnelles et une attention personnalisée ; c’est un point que remarque Laetitia Gérard dans son ouvrage et que d’autres recherches ont également souligné. Surtout en début de thèse, les doctorants ne s’attendent pas à une relation neutre ou strictement professionnelle : ils veulent parfois un vrai accompagnateur, un coach ! Or, les directeurs, eux, ne veulent pas « materner » le doctorant.

Cette situation peut, si les deux parties ne s’ajustent pas au fil du temps, provoquer incompréhensions et frustrations. Les directeurs ont parfois une perception plus restrictive de leur travail que celle qu’en ont les doctorants. Ou disons plutôt que les directeurs cherchent à travailler d’abord et avant tout sur les aspects intellectuels de la thèse, ce qui amène certains d’entre eux à se cantonner à un appui scientifique et à oublier de prendre en compte la réalité matérielle, sociale, mais aussi psychologique qui est celle du doctorant ; or ce dernier attend un soutien individualisé et entoure les relations avec son directeur d’une certaine émotivité.

Un directeur peut ainsi laisser passer beaucoup de temps avant d’envoyer une appréciation laconique à son doctorant, sans se rendre compte à quel point le jeune chercheur peut interpréter cette attitude comme un signe de dédain et en être personnellement blessé et déconcerté. N’oublions pas que faire une thèse est un processus chargé d’affects et qui a des conséquences sur des aspects très divers de la vie !

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Quêter l’approbation : les dérives de la relation doctorant/directeur

Les jeunes chercheurs se sentent souvent dépendants du regard du professeur, quêtant son approbation, et sont profondément découragés face à la critique. Ils perçoivent les remarques de leur directeur comme une sanction et une atteinte personnelle. Mais pour le directeur, critiquer un écrit, c’est simplement faire son travail ; en effet, pense-t-il, le doctorant doit savoir s’améliorer et apprendre à être fort face aux critiques, qu’il recevra tout au long de sa carrière.

Illustration humoristique du site PHD comics sur le temps de rédaction d'un email.

Dans mon activité d’accompagnement auprès des jeunes chercheurs, j’observe souvent des cas où cette divergence de point de vue entre le directeur et le thésard est poussée à l’extrême. Certains doctorants voient, plus ou moins consciemment, une figure paternelle dans leur directeur et sont ainsi confrontés au problème de manque de confiance qui existe en eux depuis l’enfance. Ils sont obnubilés par le besoin d’obtenir l’approbation de leur directeur pour pouvoir avancer. De son côté, le directeur pense qu’il critique avec « neutralité » ( « froideur » selon le doctorant), qu’il traite son doctorant de façon toute professionnelle (ou « distante », « indifférente » selon ce dernier), et il limite son action à quelques remarques éclairantes sur l’avancement du travail, pour ne pas se laisser envahir (ce qui revient, pour le doctorant, à dire que le directeur lui répondra épisodiquement et ne le conseillera pas pour l’organisation matérielle de sa vie : bourses, déplacements etc). Dès lors le fossé d’incompréhension peut se creuser ; or il est établi que la qualité de la relation avec son directeur est un facteur important de réussite ou d’échec de la thèse.

Je n’aborde pas ici les divergences sur le fond qui peuvent également surgir : il doit en effet y avoir une certaine communauté d’intérêt et une certaine harmonie conceptuelle entre le directeur et le doctorant ; des positions scientifiques trop divergentes entre eux sont vraiment problématiques, et constituent une source permanente de conflits.

Pour introduire une note plus positive, je dois préciser que j’observe aussi souvent des cas où doctorant et directeur travaillent bien ensemble. Je ne les décris pas ici car j’ai choisi de parler des difficultés relationnelles qui peuvent survenir (ce qui fait que le tableau paraît un peu sombre…).

Évitez les malentendus !

Je voulais simplement terminer par un conseil simple : dès le début de votre thèse, parlez ! Dites à votre directeur ce que vous attendez de lui, et demandez-lui si cela est réaliste (nombre de rendez-vous par an, fréquence des relectures, appui pour des dossiers de candidature) ; demandez-lui également ce que lui attend de vous et mettez-vous d’accord. Ne vous percevez pas comme un subordonné de votre directeur : il peut devenir votre guide, certes, mais vous parlez entre adultes !

communiquez !Et vous, directeur (directrice), souvenez-vous du doctorant que vous avez été : désemparé (par moments), au milieu d’un processus de recherche qui impacte tous les aspects de sa vie, et souvent demandeur d’un fort soutien. Sans devenir son père ou sa mère, vous pouvez prendre en compte avec bienveillance les difficultés personnelles du doctorant car elles ont un impact sur le travail qu’il fournira.

Bref, veillez, si possible, à rétablir la confiance et à ne jamais couper la communication !

Avez-vous connu des difficultés avec votre directeur (ou bien, vous directeur, avec vos doctorants) ? Utilisez la zone de commentaires pour témoigner. Je vous remercie par avance de respecter l’anonymat de chacun.

Les commentaires sur l’article :

139 Commentaires

  1. YF

    Bonjour,

    Je vous remercie énormément pour cette opportunité de parler des problèmes de thèse. Je suis un doctorant en début de troisième année et j’ai vraiment besoin de vos conseils car je pense que je suis dans une impasse.

    J’ai eu pas mal de problèmes dans ma thèse depuis la moitié de la deuxième année.

    Problème 1 : Refus de relecture de l’article et de continuité de la thèse :

    La direction de ma thèse (directeur de thèse et encadrant) considère que la relecture de mon article est de la torture ; donc ils ne veulent pas me relire.

    J’ai envoyé l’article par mail début décembre et ils ont répondu qu’ils n’ont pas le temps de la lire et la corriger avant mi-janvier voir début février. Après 43 jours, ils ont envoyé un mail disant que le papier est immature et que ce n’est pas le style d’écriture d’un élève en troisième année de thèse cependant que mon directeur de thèse a lu seulement l’introduction de l’article (la moitié de ses commentaires n’ont pas de sens) et l’encadrant envoie des commentaires pour ajuster des phrases et pour la ponctuation. Ce n’est pas la première fois que j’envoie l’article, il y a eu pas mal de va-et-vient et donc ils me rendent les corrections au compte-goutte dans un décalage infini. Ils critiquent l’article en dénaturant tout mon écrit alors que j’ai suivi ce qu’ils m’avaient demandé exactement dans toutes les fois qu’ils ont rendu des corrections.

    La direction de ma thèse se sentent dans une impasse, ils ont dit très clairement qu’ils ne savent quoi se dire pour améliorer la situation. Ils n’offrent aucune solution, ils sont fermés et braqués. Ils ont dit que la seule solution pour avoir cet article est que l’encadrant fait ses ajustements et se met comme premier auteur.

    Problème 2- Harcèlement Verbale et Violence dans les mails :

    Mon encadrant ne rate pas l’occasion de m’attaquer personnellement (en oral et en écrit) en disant que je suis nul, mettant en doute mes résultats et mes calculs. Il dit que mon niveau est nul et la méthodologie est insuffisante. Ils disent que la progression est très faible et je ne pourrai jamais avoir mon Ph.D.

    Problème 3- Asymétrie de pouvoir et Influence sur le comité CSI :

    À présent, j’ai l’impression que leur avis est biaisé et même si je fais les choses de la bonne manière, rien n’ira. Je n’ai plus de confiance en leur jugement et j’ai la crainte que l’influence de ma direction de thèse sur le comité CSI soit trop significative surtout qu’ils sont très proches. Le comité CSI a donné un avis « réservé » en mettant comme motif progrès scientifique faible et mal aisance à analyser les résultats.

    Ma direction de thèse rejette tous les faux sur moi, même dans les objectifs de la thèse cependant que je suivi tous leurs conseils et leurs propositions. Dès le début, le sujet de la thèse était très vague et rien n’était préparé avant mon arrivée et puis lorsque j’ai commencé la thèse par l’état de l’art : ils ont me donner quelques articles et puis après ils ont choisi un autre angle pour continuer puis après ils ont changé l’angle de nouveau donc il y avait eu une perte de temps et ils ont mis cette faute sur moi. Et le comité CSI a recommandé de refixer les objectifs de la thèse.

    Problème 4- isolement scientifique interne et externe :

    À l’intérieur de l’équipe, personne ne comprend ce que je fais, personne ne travaille sur un sujet un petit peu proche de ma thèse et donc je ne peux pas échanger des idées ni discuter avec quelqu’un, je suis scientifiquement isolé à l’intérieur de l’équipe au sein d’une école prestigieuse en France.

    Et pour l’extérieur, face à mes propositions de publier mon travail, on m’a clairement refusé et décaler la soumission sous prétexte de non-maturité. Étant donné que je suis en troisième année de thèse et donc le temps est critique, j’ai proposé de soumettre mon article dans un journal qui a un processus de révision rapide mais ils ont refusé parfaitement sous prétexte que les journaux avec un processus de révision rapide sont pas bon alors que d’autres membres de l’équipe soumettent dans tel journal sans aucune problème.

    Lorsqu’ils ont refusé ils ont dit que l’article ne pourrait pas être accepté et puis après je l’ai dit même si elle n’est pas accepté on profite des retours des réviseurs pour savoir dans quelle direction on peut aller pour améliorer le travail et encore ils ont refusé en disant que si je vais faire ça alors il faut que j’enlève leurs noms de l’article. Et donc encore une fois je ne peux pas publier mon travail même pour avoir des retours des réviseures.

    Et maintenant je suis dans l’impasse, ils ont dit que je dois arrêter le recherche et qu’il faut que je profite du temps restant dans mon contrat pour apprendre des nouvelles skills pour mon future carrière. Après je ne sais pas trop mes options et qu’est-ce que je peux faire :

    1- Est-il possible de changer la direction de la thèse ?

    2- Vous pensez que je dois faire comme ils disent alors que j’ai bien envie de finir ma thèse ?

    3- Même si je fais comme ils disent et je vais postuler pour une autre poste (These – Travail dans une entreprise), Comment je peux être sûr qu’il ne gâchera pas ma vie ?

    4- Si j’ai soumet l’article après avoir enlevé leurs noms et j’ai payé les frais moi-même, que se passe-t-il dans ce cas ? Quel est l’effet sur mon futur ?

    • angello

      Bonjour Chers tous,

      Merci pour cette plateforme qui nous permet de discuter et de soigner nos maux.

      Moi, mon problème est particulier. En effet, je suis en troisième année de thèse. Ma deuxième année a été très catastrophique par le fait que j’avais produit un document comportant du plagiat à mon directeur de thèse. Il avait découvert cela et en était profondément déçu. À la suite de cette déception, il avait décidé de ne plus suivre ma direction de thèse. Je l’avais supplié, lui montrant preuve à l’appui que le document envoyé, était une erreur de ma part et que jamais, je n’adopterai un comportement plagiant. J’avais même mis à contribution mon père malade et un oncle qui lui avaient écrit lui suppliant. Il a finalement accepté et m’avait fait prendre un engagement de lui produire 200 pages constituant les ¾ de la thèse et ne comportant aucun plagiat mais, comportant toute la rigueur scientifique de sorte qu’on puisse envisager une soutenance en début de 2023. Chose que j’ai faite. Je me suis mis au travail. Je me suis isolé. En 5 mois j’ai pu écrire les 200 pages. Entre temps, je lui envoyais mes écrits et il me donnait ses observations que j’intégrais. Tout allait bien. Enfin pas comme avant l’avènement de ce malheureux incident de plagiat.

      Le 6 avril passé, je lui ai donné la version papier des 200 pages pour lecture et correction, 10 jours après il m’envoie un mail sincèrement violent dont la teneur était que mes pages sont désolantes et qu’il pense que je n’ai pas la capacité et les aptitudes à être chercheur donc de chercher une autre voie. Que, lui, il ne veut plus continuer à me diriger. Je suis allé le rencontrer le lendemain. Il m’a redit en face, le contenu du mail de la veille. Je lui ai simplement dit qu’il a peut-être raison, je reconnais n’avoir pas toutes les aptitudes mais j’ai la volonté et la détermination de faire ma thèse donc qu’ils me disent ce qui ne va pas et je vais corriger. Il dit que sur les 200 pages aucune pages n’est bonne. Que lui il me conseil d’abandonner le projet de recherche et que si je m’obstine à continuer, ce serait sans lui mais qu’il me prévient, je ferai une thèse médiocre.

      Toutes mes tentatives pour le convaincre de ma bonne volonté et détermination à faire bien les choses n’ont pas eu effet de lui faire changer d’avis. Il était braqué et ferme sur sa décision de m’abandonner tout en reconnaissant que j’ai vraiment fait du bon boulot en produisant des pages sans plagiat, en suivant le plan initialement validé et en intégrant toutes ses suggestions.

      Maintenant je ne sais plus quoi faire. Mon titre de séjour expire dans 3 mois. Je lui ai envoyé un mail de supplication qui est resté sans réponse je me demande s’il a même lu ce mail. Je suis désemparé conseillez moi svp.

      Moi je désire sauver mon encadrement car j’ai beaucoup évolué dans ce sujet et je suis prêt à finir la rédaction avant juin 2023.

      • Émilie Doré

        Je suis désolée que vous vous retrouviez dans cette situation, Angello. Mais je crois qu’il faut aussi respecter la décision du directeur. Une trop grande insistance peut être vécue comme désagréable. Si vous désirez continuer, il faut chercher un autre encadrant. Peut-être peut-il vous donner des pistes ?

        • angello

          merci pour votre compassion. Sincèrement je suis peiné et perdu. Je lui ai demandé de me recommander un autre enseignant il a refusé. sa seule alternative est que je me réoriente. Moi je veux bien continué ma these mais comment faire pour trouver un nouvel encadrant?

    • celia hamma

      Vous êtes doctorant et vous vous rendez compte que votre directeur de
      thèse, le professeur Dupont, a inventé des données qui iraient dans le
      sens de vos hypothèses.
      Que pensez-vous de votre directeur de thèse et comment réagiriezvous ?

  2. bioel

    Bonjour a tous et a toutes,
    mon soucis contrairement au reste des doctorants c’est la pression énorme qui m’est exercée dessus depuis le début de ma thèse , pour vous expliquer, je fais ma thèse en collaboration avec une structure de recherche ou je travail dans leur laboratoire , je bénéficie d’un encadrement multiple puisque je suis sur un projet financé (3 professeur en tout) deux de chaque université et un de la structure, Au début j’était extrêmement motivée mais très vite je me suis retrouvé tout le temps harcelée par leurs appels téléphoniques particulièrement un de mes professeurs, y compris les week ends. ils exercent sur moi beaucoup de pression
    j’ai aussi souvent des reproches et remarques ainsi que des emails parfois agressif surtout de la part d’un professeur en particulier.
    cette manière de faire me bloque littéralement a un tel point que je me sens plus capable de continuer , du coups je multiplie les absences et les congés sous prétextes bidons ces dernières semaines.

    j’ai déjà quelques résultats que je n’arrive pas a les exploitées tellement je me sens stressé et débordé. je ne me sens plus a la hauteur, ce n’est jamais asse ce n’est jamais convaincant, ils n’hésitent pas a me rappeler que je suis chanceux d’avoir une structure de recherche et une bourse et qu’il faut être plus sérieux et plus disponible et plus travailleur, je ne me sens plus du tout épanoui, je me demande d’ailleurs si ce n’est pas de l’esclavage…

    j’ai toujours essayer d’être courtois avec mes professeurs en évitant tout type de malentendus. mais la .. Je Commence a présenter un signe de désintérêt total vis a vis de ce travail a cause de leur attitude, pourtant c’est ma passion et mon rêve de faire une thèse de doctorat en biologie,
    je ne sais pas quoi faire , est ce que ce genre de comportement est normal entre directeur de thèse et thésard ?

    Je vous laisse me donner votre avis SVP , Je ne connais pas beaucoup de personnes dans ma situation
    merci

    • Émilie Doré

      Bonjour, vous posez là la question essentielle de la limite : quelle est la limite de l’acceptable ? Cette limite est légale d’une part, mais aussi personnelle et individuelle. Légale dans le sens où le harcèlement est interdit, et il faut s’assurer que leur comportement ne relève pas du harcèlement (notamment les appels téléphoniques ; si ça tourne au vinaigre, je vous conseille de les enregistrer pour avoir des preuves ; un supérieur hiérarchique n’a pas à vous appeler le week-end ou en soirée). Quant à la limite individuelle et je dirais presque intime, de chacun, c’est important d’en prendre conscience et d’apprendre à la faire respecter : les autres n’ont pas à piétiner vos besoins fondamentaux. Vous allez devoir poser des limites claires et manifestant votre ressenti et en demandant un changement ; éventuellement faites appel à un médiateur (un collègue qui aurait une position neutre)

  3. Raphael

    Du point de vue juridique, un Directeur de thèse est-il en mesure d’exiger le remboursement intégral de la bourse du ministère si le doctorant bien que publiant a trouvé un travail en dernière année de thèse et refuse de finaliser le manuscrit en vue de soutenir. Dans l’affirmative, quel est la procédure légale. Merci.

    • Émilie Doré

      Bonjour Raphaël, je ne suis pas assez rompue aux questions juridiques pour vous répondre mais il me semble que l’abandon d’un contrat doctoral n’implique aucunement le remboursement des sommes versées. C’est plus comme la rupture d’un contrat de travail. Mais là vous parlez de « bourse », c’est peut-être différent, il faut vous référer au texte du contrat pour en avoir le coeur net. Mais ça m’étonnerait beaucoup.

  4. Isaac

    Bonjour,
    Tout d’abord, je vous remercie pour ce forum.
    Février 2020, j’ai soutenu ma thèse. Le jury propose de me décerner le grade de docteur sous réserve que j’apportais au manuscrit les recommandations émises par les membres du jury.
    Pour information, j’ai refusé catégoriquement ce jury.
    J’ai effectué environ 85 % des corrections demandées, les autres corrections nécessitent l’accès au labo alors que le directeur m’a interdit.
    Par la suite, le jury s’est réuni pour examiner les corrections que j’ai effectuées. Ils ont décidé de ne pas diffuser mon manuscrit. Car sur le plan scientifique, le jury considère que les corrections ne sont pas conformes à celles demandées au cours de la soutenance « selon l’article 18 de l’arrêté du 25 mai 2016 »
    À mon avis le refus de diffusion de mon manuscrit ce n’est pas au hasard. Pour moi, il est programmé pour protéger mon brevet d’invention. Car avant ma soutenance j’ai exigé que le brevet soit un chapitre de mon manuscrit. Trois semaines plus tard, ils ont accepté ma demande.
    Janvier 2020, ils ont arrêté le processus de dépôt de brevet. De ce fait, j’ai contacté un avocat en PI. Il m’a suggéré de soutenir la thèse puis de lancer une procédure pour récupérer mon brevet. Malheureusement, ils m’ont privée de mon manuscrit (c’est la seule preuve pour justifier qu’il s’agit de mon brevet).
    Septembre 2020, j’ai envoyé une lettre recommandée avec accusé de réception au recteur de l’université afin de demander des explications. Malheureusement, je n’ai pas eu de réponse.
    Maintenant, comment faire pour rendre ma thèse publiable ?
    Je vous remercie par avance pour vos idées, sont les bienvenus.

  5. Pachtoune

    Bonjour,

    Je suis en fin de thèse, commencée en 2006 ! Directeur de thèse très absent mais aussi très gentil. Un beau matin il se réveille il bloque du temps et fallait (enfin) terminer. C’est chose faite.

    Il dit que ma thèse est très bien, jamais traité…

    Je devais soutenir début mars j’ai reporté à la fin mars. A cause du confinement la soutenance était prévue en visio. 3j avant la date de soutenance il m entretient sur le déroulement de la soutenance, me demande si je peux venir la soutenir en physiquement que ce serait quand même plus convivial… mais que si je ne peux pas (je vis à l’étranger puis 3j avant !) c’est pas grave. Il me dit que par courtoisie il pose la question au jury si ça ne les dérange pas que se soit en visio (????!!) puis qu’il me communique le lien pour que ma famille puisse suivre la soutenance

    Tôt le lendemain matin je reçois un mail de report de la soutenance sans date !!! Au motif que deux des membres du jury veulent formuler leurs critiques de vives voix…

    Depuis plus rien. Je cogite. Je me demande pourquoi ce revirement alors que le contexte sanitaire justifie pleinement une soutenance en visio et que toutes les autres soutenances ont eu lieu en visio

    Vraiment je ne comprends rien j’en viens à me demander s’il n’y a pas un problème et si même ils vont se souvenir de moi puisqu’ils sont tellement débordés !

    • Émilie Doré

      Bonjour, vous devez (fermement mais avec courtoisie) demander un calendrier précis. Indiquez que vous vivez à l’étranger. Vous devez pouvoir vous organiser ! Surtout en ce moment où ce n’est pas simple de passer les frontières. Et pour vous organiser il vous faut une date. Vous devez écrire à votre directeur + tous les membres en demandant clairement qu’une date soit posée.

      • Pachtoune

        Merci pour votre réponse Émilie. Mon directeur de thèse n’est plus aussi gentil que durant le travail de recherche. Je lui ai proposé des disponibilités, je lui ai dis que bien évidemment s’il m’avait été imposé dès le départ de venir soutenir à l’université je me serai organisée en conséquences mais qu’en décidant d’un report à 48h je ne pouvais pas obtenir de « laisser-passer » pour faire le voyage dans les temps (j’ai des enfants en plus)

        Il me répond qu’il est navré, qu’il ne peut plus changer de jury (??? Pourquoi en serait-il question ???) et que le jury se réunira quand je pourrais être en France.

        Lorsque je lui dis pouvoir être là dès la semaine suivante, Je lui réponds en mettant en copie l’administration (qui annonçait encore la soutenance en visio). Il me répond vertement que « vous avez l’air de croire que je n’ai qu’à claquer des doigts pour réunir le jury, assurez vous que vous pourrez faire le voyage ».

        Bref je propose 15j de disponibilités, mes enfants étants en vacances, et que passé ce délai je suis largement disponible car n’ayant pas d’obligation professionnelles…il répond que c’est pas gagné car planning saturé.

        C’est vraiment très frustrant. Je me demande maintenant si après lecture de la thèse ils ne seraient pas finalement à regretter de m’avoir laissé soutenir… avez-vous déjà rencontrer ce genre de situation ?

        Un rapporteur m’a fait un très bon pré-rapport tandis que l’autre n’a manifestement rien compris (le sujet étant traité à rebours de la manière dont il est traité habituellement il s’attendait à ce que je je traité le sujet comme d’ »habitude » quoi)

        Merci de me lire et de m’avoir répondue je ne trouve aucun témoignage similaire au mien. Quant à contacter le jury je me dis que ça doit être interdit

        • Émilie Doré

          Mmm, votre directeur a l’air stressé. Ne perdez pas confiance et n’interprétez pas les choses. Il n’y a pas de raison que cela ait à voir avec le contenu de votre thèse, que vous saurez défendre par ailleurs. Ecrivez lui en disant que vous comprenez la situation : la difficulté à faire coîncider des agandas, et que vous le remerciez de ses efforts ; dites ensuite que de votre côté, vous pouvez parfaitement vous organiser si on vous donne une date à l’avance (par ex : 15 jours avant) . Ne vous excusez pas et ne vous justifiez pas, seulement des faits.

    • Aziza

      J’ai vécu cela il y a une année, mais vraiment comme toi (directrice gentille mais peu présente, réveille pour en finir, soutenance en mars) à une semaine de la soutenance elle m’annonce le report sans date comme toi, 1 mois de silence puis (1 mois après ma date de soutenance) elle n’est plus aussi gentille m’annonce que ma thèse c de la merde et me dit que j’ai des rapports défavorables (ils datent d’avril soit un mois après ma date de soutenance ). Apres cela ben humiliation, correction sans fin jusqu’en septembre, en septembre elle me dit qu’elle ne veut plus m’encadrer, j’appel la commission des thèses elle est d’accord pour continuer et refait appel au mêmes rapporteurs qui signent un refus et finissent par me dire ciao. Je suis en justice avec elle et l’école le procès est pour juin. Je souhaite que ca ne se passe pas pareil pour toi. courage

      • Émilie Doré

        Merci pour votre témoignage Aziza, j’espère que cela s’achèvera positivement pour vous. Chaque parcours est différent, et ce qu’il y a derrière le report de soutenance de Pachtoune est peut-être différent (d’ailleurs les pré-rapports ont déjà été émis dans son cas).

        • Aziza

          J’avais également eu 2 pré rapports favorables, j’ai même les emails en preuve (c’est pour cela que j’ai pu attaquer).

          • Pachtoune

            Bonjour Aziza avais-tu aussi l’avis favorable de l’école doctorale ?

          • Aziza

            J’avais l’accord de la directrice, de l’école doctorale et de l’école mon avis de soutenance a même été publié

        • Pachtoune

          Merci Émilie je vais tâcher d’être plus ferme et confiante. J’attends la fin des vacances de Pâques pour le recontacter en espérant qu’il ne prendra pas prétexte des partiels et des vacances d’été pour m’amener encore jusqu’au mois de septembre.

          Objectivement la situation est stressante pour tout le monde et je vois qu’au moins j’ai deux rapports positifs pour la soutenance donc faut relativiser. Quel intérêt d’autoriser la soutenance d’une thèse qu’on ne veut pas autoriser à soutenir…

          Je vais prendre mon mal en patience mais c’est long et difficile quand l’entourage demande sans cesse « alooooors ???!!! »

          Merci Émilie

      • Pachtoune

        C’est hallucinant ce qui t’arrive ?! Comment a-t-elle pu te laisser progresser dans tes recherches sans valider que tu étais ou non sur la bonne voie ?

        Dans mon cas j’ai quand même deux avis favorables pour la soutenance. Mais si c’est pour ne jamais soutenir alors j’envisagerai le pire… mais c’est une grande université quel serait l’issue même en ayant gain de cause ? Se serait se griller pour une carrière académique, ce qui n’est pas mon cas même si mon directeur de thèse disait à la Belle Époque que l’un des rapporteurs formait le projet de me contacter à l’issue de la soutenance…

        Je te souhaite de belles choses pour la suite et plein de courage aussi. Merci pour m’avoir partagé ton expérience

        • Aziza

          Le pire c’est qu’ elle a tout validé, elle trouvait la recherche géniale elle a signé l’accord de soutenabilité été hyper joyeuse (j’ai aussi un mail sans ce cens). Je préparais la version 2 de mon power point quand elle a vrillé !! c’est une grande école et pas une université. Le pire c’est que tout le monde m’a donné raison, y compris la directrice de l’école mais ils me disent qu’ils ne peuvent rien dire d’officiel contre leur collègue!!! La recherche j’en veux plus, j’ai de la chance je suis en marketing je travaille aujourd’hui en entreprise et je suis bien contente mais je me bâterai pour ma thèse jusqu’au bout !!!

          • Pachtoune

            Ça me fais peur ce que tu écris là pour ma situation… vraiment j’ai un super jury il n’y a qu’eux qui s’expriment sur mon sujet en doctrine (ou presque).

            Comme toi je veux juste mon diplôme et la thèse ils en font ce qu’ils veulent ensuite mais tout ce temps passé dessus je n’aimerai pas qu’il passe en pure perte sans même comprendre ou est le problème

            C’est quand même simple d’expliquer les choses !

          • Pachtoune

            En vous relisant ce que je comprends (dites-moi si je me trompe) c’est que vous aviez reçu officiellement et signés vos deux pré-rapports favorables et ceux-ci ont été rétractés par la suite ?

            Ou est-ce que des mails disaient que les pré rapports allaient être bon mais finalement ils ont délivrés dès pré rapports négatifs (officiels et signés) ?

            Normalement il y a l’avis favorable officiel du directeur, puis les prerapports officiels qui sont transmis à l’administration dabord et au doctorants ensuite et s’ils sont favorables, alors il faut en plus l’avis favorable de l’école doctorale (la convocation à soutenance précise qu’elle est sous réserve de l’accord de l’école doctorale qui se fonde sur les prerapports)

            C’est comme cela que ça s’est passé pour moi… enfin en fac de droit c’est comme ça peut-être est-ce différent pour les écoles ?

          • aziza

            Oui je te comprends idem pour moi après 7 ans de travail tu veux juste avoir le diplôme et partir sans te retourner. J’ai choisi de me battre j’espère que justice sera faite ! J’ai appris en off que ma directrice avait fait un Burn out et que dans ce cas ta deux types de personnes celles qui font des dépressions profondes et celles qui deviennent perverse narcissique, elle est dans le cas 2 !! Le pire dans tout cela c’est que tout le monde m’a donné raison y compris la directrice de l’école mais bien sure en off car en vrai comme elle me l’a dit « on ne peut pas aller contre une collègue, cela peut engendrer de gros problèmes » en gros sacrifier un thésard c’est moins compliqué. En tout cas je te souhaite un dénouement heureux et que cela soit juste un mauvais reve derrière toi

  6. Amr

    Bonjour tous le monde,
    j’ai partagé mon problème sur ce forum en 2016 concernant ma relation avec mon encadrant. Je viens de soutenir ma thèse et je voulais vous mettre au courant de ce qui c’est passé depuis.
    J’ai eu pas mal du problème avec mon encadrant dès le départ. Il était très mal organisé et stressé. Mon sujet de thèse était très vague et rien n’était préparé avant de mon arrivé. En réalité il avait trouvé un financement pour prendre un thésard mais il n’a pas eu le sujet. Il n’hésité pas à nous insulter et nous harceler verbalement. J’ai décidé d’arrêter la thèse une fois, il m’a dit qu’il faut attendre et ca a un peu calmé les choses. Après quatre ans de travailler dans une ambiance de stress et toxique j’ai pris 15 kg, j’ai mal au pied et au genou (mon docteur dit que c’est à cause d’inflammation crée par le stress chronique).
    Ma thèse est très bien fini et tout le monde était content grâce à l’expertise de mon encadrant et mon courage. Maintenant je travaille dans une entreprise ou l’ambiance est beaucoup plus mieux. Je vois maintenant très bien qu’on peut gérer des choses différemment.
    Prenez soins de vous. Ne pensez jamais que vous êtes nul ou que vous ne comprenez rien etc. Si vous pensez que c’est moralement très difficile arrêtez. C’était très risqué pour moi d’arrêter car avec un titre séjour étudiant si j’arrivais pas à trouver un boulot très vite je devais quitter la France. J’ai encore mal au pied, je suis obese et j’ai un bac+8. Mais j’ai trouvé le travaille grâce à mon diplôme de doctorat.
    Je commence à organiser ma vie petit à petit. Mon niveau de stress n’était jamais assez faible depuis il y a quatre ans. Pour la première fois mon chef est content de mon travail.
    Harcèlement morale est quelques chose de réel et très fréquent.
    N’hésitez pas à me demander si vous avez des questions. Je vous souhaite une bonne continuation, diplômé ou non.
    Je voudrais aussi remercier l’admin de ce forum. Merci énormément.

    • Anonyme

      Bonjour et merci de votre réponse. À quelle adresse pourrait-on vous contacter ? Merci

  7. OKONDZA AWAMBI Pauwels

    Bonjour !!
    Merci !! Pour idées très impliquées dans les relations directeur-doctorant,
    Je suis satisfait de vos conseils, remarques, suggestions !!!

  8. benjamin

    Bonjour,

    Je ne suis pas encore doctorant mais je finalise mon mémoire de fin de stage en M2 et je vous avoue n’avoir trouvé aucun autre forum plus pertinent pour ce cas. Je vous fais joindre ce que j’ai pu rédiger quant à la situation dont je fais face avec mon tuteur qui est également le directeur adjoint de la formation. Désolé par avance pour les fautes d’orthographes.

    Bonjour,

    J’espère que vous pourriez m’aider j’ai un vrai problème avec mon tuteur de stage qui suite à un stage dans une entreprise qui a clairement abusée de son autorité. Il compromet mon mémoire et mon avenir professionnel.

    Pour être bref l’entreprise a décidé de rompre ma convention de stage pour « fautes graves » suite à une certaine « attitude ». J’étais très surpris, car je n’ai jamais reçu de retour formels concernant mon attitude, mais bon faut croire que depuis le debut mon maître de stage ne me supportée pas. Je me suis entendu avec tout le monde sauf que le jour d’un événement bien particulier, ils ont décidé de me convoquer, et ont formulé auprès de mon université leur souhait de rompre ma convention. Je ne connais toujours pas à ce jour les griefs, ni ai je été informé des motifs réels qui m’ont été reprochés.

    Le jour où j’ai été convoqué dans le bureau de l’entreprise elle me fait savoir qu’il me resterait encore une dernière chance si mon université en l’occurence mon tuteur souhaiterait que je continue. Mon tuteur leur a dit « je ne m’oppose pas à la rupture convention ». C’est alors que le lendemain matin en allant au travail, à 9h30, on me dit que tout a été vu avec mon tuteur et la direction de l’entreprise pour rompre ma convention.

    Les événements qui ont suivi sont les suivants :
    – 2 jours plus tard suite à l’événement qui a incité l’entreprise à rompre ma convention je reçois un mail du tuteur pour me faire part d’un mail informatif concernant la signature d’un avenant de rupture de convention.
    – Je demande un rdv téléphonique le lendemain, il le tuteur me dit être en arrêt pour 2 semaines.
    – Je lui écris 2 mails pour lui dire à quel point la situation me dépassait, que j’étais dans l’incompréhension totale qu’on puisse me laisser sans solutions et que comme d’habitude il n’étais jamais disponible. Suite à quoi il me répond avec en copie sa supérieure hiérarchique.
    Par la suite j’ai essayé d’apaiser les tensions en faisant un mail à mon tour pour m’excuser et, pour trouver tous ensemble une solution positive.
    -En attendant leur réponse suite à la rupture de mon stage, 1 MOIS s’est écoulé. Alors que j’aurais dû avoir un retour à la suite de son arrêt voir une semaine plus tard confinement oblige, comme on me l’a soutenu.
    -En temps de confinement je me suis donc permis de finir mon mémoire que je lui ai envoyé suite à quoi 2 jours plus tard j’ai eu une réponse. A noté, si vous le remarquez que mon tuteur est très réactif pour répondre à l’entreprise, mais il l’est bien moins avec moi.
    -Dans le dernier mail on comprend clairement qu’il n’a que faire de mon mémoire et qu’il souhaiterai que je le soumette sans y apporter de modifications, en gros son travail s’arrête là. Dans quel but souhaiterait il cela, me diriez vous ?
    Puis dernière choses dans ce mail, il me dit également que je n’ai pas accompli la période de stage obligatoire qui est de 4 mois. En effet, ma convention a été rompu à 86 jours (3 jours fériés inclus) au lieu de 88 jours (date minimum).

    Alors suite à tous ces événements, j’ai bien eu le temps de lire ma convention connaitre mes droits et d’autre part savoir si tout été normal dans la facon de procéder.

    -Quant à la rupture de convention il est stipulé que « En cas de volonté d’une des trois parties (organisme d’accueil, stagiaire, établissement d’enseignement) d’arrêter le stage, celle-ci doit immédiatement en informer les deux autres parties par ÉCRIT. Les raisons invoquées seront examinées en étroite concertation. La DÉCISION DÉFINITIVE d’arrêt du stage ne sera prise QU’À L’ISSUE DE CETTE PHASE DE CONCERTATION »

    Premièrement je n’ai jamais reçu d’écrit de la part de l’entreprise je ne sais toujours pas ce qu’on me reproche concrètement. Puis, deuxièmement comme vous avez dû le comprendre la phase de concertation n’a duré que le temps où le tuteur était au téléphone avec l’entreprise. Soit la veille vers 16h pour le lendemain 9h30. Sans m’y inclure, sans m’entendre sur les faits. Leur décision s’est faite sans me concerter. J’ai eu certes un rendez-vous téléphone le jour de l’événement, mais sans plus, il me dit ne pas avoir de solution et que c’est la première fois que ça lui arrivait.

    – De plus le tuteur m’a soutenu que quand bien même je faisais mes 4 mois, il me fallait une évaluation positive de l’entreprise. Il a également écrit dans son dernier mail avoir contacté l’entreprise pour avoir une évaluation de leur part.
    Sauf qu’en lisant encore comme il se doit ma convention il est stipulé que, paragraphe « Qualité du stage » « – à l’issue du stage, les parties à la présente convention sont invitées à formuler une appréciation sur la qualité du stage. Le stagiaire transmet au service compétent de l’établissement d’enseignement un document dans lequel il évalue la qualité de l’accueil dont il a bénéficié au sein de l’organisme d’accueil. Ce document n’est PAS PRIS EN COMPTE DANS SON ÉVALUATION OU L’OBTENTION DE SON DIPLÔME OU DE LA CERTIFICATION. »

    – Dernier point et pas des moindres, le tuteur semble être à cheval sur les dates de stage pour une question de jours. Il faut savoir que l’entreprise a dû changé de holding et par conséquent j’ai du refaire une convention de stage que j’ai antidaté. J’ai donc fait un avenant pour mettre fin à la 1er convention et j’ai travaillé de janvier au jour où ma deuxième « convention non signée » a été rompu soit 2 mois. L’université a été prévenu des changements de holdings par l’entreprise. Tout le monde me semble t-il a fait le nécessaire, mais un étudiant a-t-il le droit de travailler sans convention signée de toutes les parties ?

    J’ai effectivement la grande impression d’abandon de la part de mon université, de plus le tuteur n’est plus objectif par rapport à cette situation, il ne m’offre aucune solution, mais vraiment aucune, il est fermé et braqué. De plus, me donner pour seule raison ne pas avoir effectué les 4 mois obligatoire. Sachant que c’est du cas par cas, car il lui est arrivé d’accepter des personnes en soutenance qui n’avaient pas fini leur période de 4 mois. Dans ces temps qui courent avec le confinement qui continuera jusqu’à nouvel ordre, je ne peux même pas faire un nouveau stage, même si je mets toute la volonté du monde. Puis comme tout le monde le sait les stages ne se trouvent pas dans les coins de rue. C’était bien la première fois que l’entreprise contactait mon université, donc il me semble quand même que ça puisse laisser place à une discussion entre adulte. Puis, c’est mon deuxième stage, l’année dernière je suis tombé dans une entreprise qui m’a vraiment bien accueilli. Mais mon mémoire malgré le fait que j’ai suivi les consignes m’a été refusé sans pouvoir y apporter quelconques modifications et me laisser la chance de le défendre lors de ma soutenance.

    A présent, j’ai l’impression que leur avis est biaisé, que même si je fais les choses bien, rien n’ira. Dans ces conditions j’espère vraiment avoir des recours et pour être honnête je ne peux laisser tomber ! J’ai investi trop de ma personne, trop de sacrifices et encore une année, du temps et de l’argent… J’hésite à demander une dérogation exceptionnelle quant à mon passage en soutenance, car je n’ai plus confiance en leur jugement et j’ai la crainte de l’influence que le tuteur peut avoir sur d’autres enseignants, sachant que nous n’avons même pas un jury neutre il est choisi par ses soins. J’ai enfin validé toutes les matières sur table. Je suis un bon élève j’ai eu une mention à mon M1 et si je valide mon mémoire avec une note planchée de 10 j’aurai également une mention.

    Je suis dans l’impasse, je ne comprends pas qu’on puisse en arriver là dans l’encadrement des étudiants au sein de l’éducation nationale. Que puis-je faire s’il vous plaît ? A qui m’adresser ? Quels recours puis-je avoir ? Quels sont mes droits ? Qui peut m’aider ?

    Je vous remercie énormément par avance pour toutes aides que vous pourriez m’apporter.

    Bon confinement à tous et je vous souhaite à vous et votre entourage d’être en bonne santé.

    Cordialement

  9. Marie

    Bonsoir,
    Suite à un gros souci d’encadrement de la part de ma direction de thèse, tout au long de mes 7 années… j’ai appris, à 15 jours de ma soutenance, que je n’étais pas autorisée à la soutenir. Les pré-rapports sont formels : mon travail rendu ne peut prétendre au grade de docteur. Je suis d’accord avec les arguments développés dans les deux documents et remercie d’ailleurs grandement les deux personnes d’avoir été sincères dans leur lecture. Cependant, cela reflète la non-relecture de ma version définitive, de plusieurs chapitres envoyés au fur et à mesure, les papiers signés pour les demandes de ré-inscription alors que ma direction ne s’impliquait pas, etc. J’avais en temps utile alerté à plusieurs reprises l’école doctorale dont je dépend. Il y a eu une première intervention (la personne était un très bon ami de ma direction de thèse) qui n’a aboutit à rien de concret (ma direction ne souhaitait tout bonnement pas me relire !). J’ai eu un rdv pédagogique avec l’ED cette année, en mars, pour faire le point et donner un calendrier de prévisionnel : j’ai soulevé la question du non-encadrement flagrant qui m’impactait depuis plusieurs mois/années. J’ai eu comme réponse « on verra, si d’ici juin… (je devais déposer pour le 1er septembre…..) il ne vous répond pas , vous me contactez ». Mon directeur s’amusait à « faire le mort » pendant de longues semaines/mois en pleine dernière ligne droite de thèse, ne voulait pas me relire, ne m’accordait aucun rdv, etc. Je me suis faite incendiée par mail lorsque… fin août 2019, lors de mon dépôt via ADUM, je me suis rendue compte qu’il n’avait toujours pas composé mon jury ! J’ai du coup, averti une nouvelle fois la direction de ma laboratoire et l’ED. J’ai pu malgré tout déposé après plusieurs semaines de décalage. Il y a eu aussi l’épisode de signature des papiers pour la soutenance : il aura fallu presque un mois pour obtenir une signature auprès de ma direction ! Que faire? L’ED me propose une date de rendu qui est intenable au vue des remarques et reprises à effectuer et elle ne veut rien entendre quant aux manquements de mon directeur (« vous savez, l’ED ne peut rien faire, nous vous proposons ça… et ne pouvons faire plus »), la direction de ma laboratoire rejoint le positionnement de l’ED (et m’a ajouté que si je recherchais un nouveau directeur/une nouvelle directrice, cela compromettait mes chances de poursuivre avec l’acutelle direction…). Quant à ma direction, elle m’a dit clairement qu’elle voulait savoir ce qu’il en était car voulait inscrire rapidement une nouvelle chercheuse ! Je suis dans une impasse : les délais proposés pour un nouveau dépôt ne sont pas réalisables (j’en ai échangé avec plusieurs enseignants-chercheurs et avec l’un de mes pré-rapporteurs) et qui plus est dans un contexte où ma direction ne m’a jamais suivie (juste relire mes fautes d’orthographe…) et n’a jamais répondue à mes besoins explicites et réalisables de méthodologie. Que dois-je faire? Une amie enseignante-chercheuse m’a proposée de soit attaquer au tribunal administratif et changer de toute façon de direction? Soit d’abandonner tout bonnement pour l’instant pour éventuellement reprendre plus tard. Je ne sais pas trop comment m’y prendre et quels conseils suivre. Des enseignants sont prêts à m’aider et j’ai trouvé une personne qui est d’accord pour reprendre la direction, avec un sujet un peu modifié, pour ne pas me faire perdre le bénéfice de mes longues années de recherche, une autre m’a conseillée de publier des articles avec les éléments novateurs pour continuer à me faire connaître.

    • Émilie Doré

      Bonjour Marie, à mon avis votre objectif premier doit être d’obtenir une rallonge pour faire les corrections demandées. Il faut se concentrer là-dessus. Il faut demander une médiation hors ED ; avez-vous un comité de thèse ? Si oui il faut qu’il se réunisse. Si l’ED persiste dans son refus, je vous conseille de contacter un avocat, par exemple via un syndicat ou une association d’étudiants, car il me semble que beaucoup d’arguments jouent en votre faveur. Et vous ne demandez pas la lune : juste du temps pour corriger. Bon courage à vous. Tenez bon, et vous obtiendrez gain de cause.

    • ladjouze

      Bonjour Maris
      je te passe mon email pour qu’on puisse discuter plus longuement j’ai été dans la même situation que toi!!
      ladjouze.aziza@gmail.com

  10. Yue Pan

    Bonjour
    Merci pour cet article.
    Je suis doctorante en 2ème année. Mon problème c’est que mon directeur ne répond plus à mes courriers et je sais pas du tout pourquoi.
    L’année dernière, tout était normal. Depuis cette année, je lui ai envoyé mon plan de thèse. Il ne répond pas. 2 mois après, j’ai essayé de lui demander un rdv, il ne répond non plus. Je voudrais bien parler à quelqu’un dans mon école mais le problème: c’est lui qui est le directeur de mon école doctorale ! Je sais pas comment faire…
    Merci d’avance pour votre conseil

    • Émilie Doré

      Bonjour Yue Pan, il y a des chances pour qu’il soit simplement débordé et qu’il n’ait pas de temps pour répondre à ses doctorants en ce moment. En tout cas, vous ne devez pas vous perdre en conjectures, et que cela ralentisse votre travail. Il faut essayer de le contacter par un autre moyen. A-t-il une secrétaire ? Un numéro de téléphone où vous pourriez laisser un message (courtois) ? Pouvez-vous le croiser à la sortie d’un séminaire, d’un cours ? Demandez-lui alors simplement s’il a reçu votre message, et s’il pense que vous pouvez continuer dans la même direction. Vous verrez bien ce qu’il en est. Bonne chance !

  11. Gérard

    Bonjour,

    Je vous remercie pour cette article. Je suis doctorant en physique en 2 ème année, malheureusement j’ai tombé avec un encadrement si difficile et narcissique je me sens très mal avec lui, chaque discussion qu’on fait, il me touche personnellement.
    A votre avis est ce que c’est le moment que je laisse le travail avec lui.

  12. Une thèsarde perdue...

    Bonjour,
    Je vous remercie pour cet article. Pour ma part, je suis en troisième année (thèse en microbiologie) et je me questionne sur le devenir de ma thèse. Je n’ai été que très peu encadré par mon directeur. Ma co-directrice vient seulement de s’en rendre. Ma plus grosse erreur : n’avoir rien dit. Je suis dans une impasse. Continuer encore 1 an en essayant de sauver ce que je peux et en vivant un enfer ? Arrêter et passer à autre chose, abandonner définitivement la recherche ?

    • Émilie Doré

      Bonjour, bien que je ne connaisse pas trop les pratiques en biologie, il me semble que c’est un cas typique où vous devez demander le soutien et l’avis éclairé de votre comité de thèse qui est là pour ça et doit vous guider. C’est une démarche légitime. Demandez conseil à votre école doctorale sur ce point. En tout cas, ne restez pas seule avec vos questionnements !

  13. GILL

    Bonjour,
    Je pense que ma situation est unique parmi des autres commentaites. Franchement, j’ai vraiment besoin de vôtre conseil.
    Je suis professeur de guitare diplomée d’un Master en Russie il y a 20 ans. Installée en France dépuis 5 ans je voudrais continuer à faire mes etudes au niveau de Doctorat car j’ai fait l’équivalent de mon diplôme qui me permets de faire ce démarche.
    Bref, j’ai déposé dèja deux dossiers aux établissements supériers mais j’ai toujours des réfus de ma candidature. Ils acceptents mon dossier mais pas plus.
    Pouquoi cela arrive avec moi à vôtre avis?
    Merci de vôtre retour. Restant à vôtre disposition.

    • Émilie Doré

      bonjour, pour être accepté en doctorat il faut avoir un master 2, bien sûr, mais surtout il faut présenter un bon projet de thèse à un directeur de thèse, nouer une bonne relation avec lui pour qu’il accepte de vous diriger. C’est une étape qui précède l’inscription administrative. Aviez-vous des contacts avec des encadrants ? Que pensaient-ils de votre projet ?

      • Elena Ivanova Gill

        Bonjour,
        Je tiens à vous remercier pour vôtre réponse rapide.
        Mon attestation de comparabilité pour un diplôme obtenu à l’etranger qui était fait par ENIC – NARIC confirme le niveau de mon diplôme de Master. Il me permet de poursuivre d’étude à un niveau supérieur notamment en Doctorat.
        Concernant mon projet de recherche, dans le premier cas la personne administrative avec qui j’ai fait mes échanges m’a dit que ils ne demandent pas un projet de thèse. Cela sera ajusté après les examens d’entrée. Mon dossier a été accepté, j’ai payé les frais d’inscription et en suite d’une présélection ma candidature a été refusé. (sans explications)
        La deuxiéme fois, une autre organisme de formation supérieur a exigé de faire un contact avec un directeur de thèse et lui présenter le projet de recherche. Je l’ai fait et encore une fois reçu une lettre défavorable avec le réfus de ma candidature. Pas contre, cette fois j’avais une explication du directeur à qui je me suis adressé mon projet. Il m’a dit que mon projet a besoin de raffinement. Dans la suite, j’ai proposé ma candidature pour l’année préparatoire et j’attends sa réponse.
        Franchement, je commence à penser que ces échecs ont quelque chose – quelque chose de plus .. Je ne sais pas.
        La raison en est peut-être que je suis une étrangère qui a fait ses études dans un autre pays il y a 20 ans? Qu’est que je devrais faire maintenant? Je me suis perdue.
        Merci de vôtre attention. Je me tiens à vôtre disposition pour toute question.
        Bien cordialement.
        Elena

        • Émilie Doré

          Bonjour,
          une très grande proportion de doctorants en France sont étrangers. Je ne pense donc pas que ce soit la cause de vos difficultés. Peut-être que votre âge ou votre situation professionnelle peuvent vous exposer à des discriminations, je ne sais pas, mais il me semble plus utile, dans votre situation, de persévérer et d’améliorer votre projet, car c’est sans doute la vraie clef du problème. Il n’est pas inhabituel de chercher longtemps avant de trouver un directeur et un laboratoire. Il ne faut pas se démoraliser. Je vous invite à lire cet article : https://reussirsathese.com/comment-ecrire-un-projet-de-these-convaincant
          Dans quelle discipline êtes-vous ?

          • Elena Ivanova Gill

            Bonjour,

            Merci beaucoup de vôtre retour et vôtre attention.
            J’ai bien lu l’article que vous m’avez conseillé. Il me faut un moment pour y réfléchir.
            En ce qui concerne la discipline, je suis professeur de musique en discipline « Guitare classique ». Donc, je cherche un Doctorat en musique.
            Est – ce que vous aviez des chercheurs en musique dans votre expérience? Si oui, avec quels établissements d’enseignement supérieur travaillaient-ils?
            Bien cordialement.
            Eléna

    • Émilie Doré

      Non, à vrai dire je n’ai pas suivi de doctorant en musique ( = musicologie ?)

  14. PAYET-FONTAINE

    Bonjour,
    Moi je viens terminer ma quatrième années et j’apprends par mon directeur de thèse 15 jours après que le comité a décidé de pas m’inscrire à nouveau. Le seul motif évoqué que mes avancées sont trop réduites et que je dispose pas d’une formation en sciences et gestion et enfin encore trop de travail à fournir. Pourquoi avoir attendu 4 ans. Sachant que j’effectue mon doctorat en formation continue en tant salarié. Moi je voudrais savoir si je peux changer de directeur et terminer ma thèse.
    Merci pour les réponses.

    • Émilie Doré

      Bonjour, y a-t-il possibilité de « faire appel » de cette décision ? A voir auprès de l’école doctorale. Mais si vous souhaitez changer de directeur c’est possible aussi, seulement il me semble que comme vous n’avez pas été autorisé à vous réinscrire, il faudra que vous vous inscriviez en première année, dans un autre labo, avec un sujet légèrement modifié. Bref, repartir de zéro… Ce qui veut dire parfois repartir sur de bonnes bases.

  15. Sophie

    Bonjour,
    j’ai malencontreusement lors de ma dérogation laissé un commentaire, équivoque qui a été interprété négativement, et m’a valu une interruption pure et simple de mon travail, de ma bourse, après trois ans, et j’arrivais enfin à m’exprimer.
    J’ai du mal à solliciter un nouveau directeur. Mon comité n’est pas très réactif en la matière… Des conseils pour trouver un nouveau directeur?

  16. Jean D.

    Merci beaucoup pour cet article et à tous les contributeurs

    Actuellement en fin de 3e année de thèse, je vis assez mal mon doctorat. J’éprouve de grosses difficultés à discuter avec mon directeur de thèse. Je n’ai jamais eu mon mot à dire sur le sujet de thèse, toutes les expériences ont été planifiées à l’avance. Une forte pression s’est exercée sur moi pour produire toujours plus de résultats et je me suis investi à 100% dans cette thèse. J’estime avoir un manque de reconnaissance du travail réalisé, avec des remarques rarement positives. Je n’ai jamais été impliqué dans la rédaction de l’article, qui au passage n’a toujours pas été soumis. J’ai pourtant plusieurs fois proposé d’y participer, mais il a toujours refusé. Je ne sais même pas ce que contient l’article. Il faut savoir aussi qu’actuellement, il est seul à m’encadrer. Il y avait une autre personne qui m’encadrait pendant les 2 premières années (avec qui je m’entendais très bien), mais elle a été écartée de la thèse suite à un clash.

    Le nœud du problème vient surtout d’un manque de communication. Venant de moi c’est indéniable, mais aussi de mon directeur de thèse. Pourtant, je suis bien intégré à l’équipe. Il n’a pas supporté que j’en parle à une tierce personne, ce qui m’a valu une convocation dans son bureau pendant 45 minutes l’année dernière. J’ai pleuré tout le temps, et à aucun moment il n’a fait preuve de compassion, ni s’est remis en cause. Il a rejeté toute la faute sur moi en m’enfonçant encore plus. Je trouve ça vraiment dommage, d’autant plus que c’est une personne particulièrement brillante, qui réalise un travail d’une grande qualité.

    Ce manque de communication et le profond sentiment de mépris à de grosses répercussions sur ma santé, je suis suivi (entre autres) par la médecine du travail depuis presque un an.

    • Émilie Doré

      Bonjour Jean, je regrette que cette situation se soit détérioriée au point qu’elle a maintenant des conséquences sur votre santé. N’y a-t-il pas la possibilité de mettre en place une médiation via le président du laboratoire ou de l’école doctorale, ou même à travers le comité de thèse ?

      • Jean D.

        Bonjour Emilie,

        Il y a bien des médiations qui pourraient être mises en place, mais je pense qu’il est un peu tard. En plus, rien ne me dit que le fait d’en parler avec quelqu’un d’autre envenime la situation, avec une nouvelle convocation à l’image de l' »incident » que je mentionne dans mon précédent commentaire. Comme pour beaucoup de doctorants, les relations difficiles que l’on peut entretenir avec son directeur de thèse restent assez taboues, par crainte d’une vengeance de l’équipe encadrante.

        Après, j’essaie de me dire qu’il ne me reste que quelques mois à tirer, c’est ce qui me permet de tenir.

    • Iosif

      Bonjour Jean D,

      C’est mon cas aussi. Je te conseille de prendre contact avec un avocat spécialisé fonction publique et de saisir les prud’hommes.

      Bien cdt.

  17. Danielle

    Bonjour,

    Cela fait un an que j’ai commencé ma thèse. Ma spécialité est l’IA (informatique théorique). Celle de mon équipe est RT (réseaux et télécommunications).
    Lors de mon entretien d’embauche, l’aspect théorique semblait les intéresser (en adéquation avec le sujet de thèse plutôt centré sur la théorie).
    J’ai quelques résultats pas encore publiés.

    Cependant, mon directeur de thèse souhaite que j’empreinte une voie plus pratique. La voie proposée par mon directeur de thèse est déjà réalisée par un autre thésard dans une autre équipe, thésard spécialisé de ce domaine. Mon directeur veut comparer nos deux résultats et ce travail me prendrait jusqu’à la fin de la thèse.

    S’ajoute aussi, en plus de ce désaccord, plusieurs autres choses :
    -l’isolement au sein de l’équipe : personne ne comprend ce que je fais, ni ne relis de manière approfondie mes articles.
    -l’isolement externe : Face à mes propositions de diffuser mon travail, on m’a clairement dit qu’ils préféraient que ça reste entre nous.
    -des coups pas sympas. Je m’intéresse aux systèmes embarqués et j’ai pour projet de monter une association, inexistante actuellement. J’ai donc contacté mon équipe qui était enchantée et m’a proposé des locaux internes. Je les ai donc mis en contact avec des financeurs du domaine. J’apprends un peu après qu’ils ont dévoyé mon projet à leur profit, dénaturant l’aspect associatif. J’ai clairement dit que ce n’était pas ma vision et que je me désengageait. Ils m’ont directement demandé alors de ne plus faire d’Asso. J’ai refusé, elle sera dorénavant extérieure à l’Université, sans son soutien. J’ai l’impression de m’être fait piquer mes financiers…

    Même si je reste investie dans la recherche et attentive aux bonnes relations avec mes collègues, je me sens épuisée par cette ambiance. Je vous remercie de votre attention.

    • Émilie Doré

      Je suis désolée que cette ambiance vienne gâcher vos années de thèse. Il y a de toute évidence un problème de communication. Osez-vous parler de votre ressenti, ou bien est-ce que vous gardez tout pour vous de peur d’aggraver la situation ? Je pense qu’il peut être intéressant de parler de votre malaise, mais sans accuser les autres, en utilisant les principes de ce qu’on appelle la communication non violente. Bon courage à vous !

      • Danielle

        Bonjour Emilie,

        Je vous remercie pour votre réponse. Extérioriser mon ressenti m’apporte beaucoup de bien.
        La communication non violente est en effet d’un grand secours. Je vais continuer sur cette voie.

        Bon courage à vous !

  18. Nour

    Bonjour,
    Je suis dans un état d’écœurement assez avancée, pardonnez moi l’expression, face à l’attitude de mon directeur qui ne cesse de faire traîner les choses. Je suis en 6eme année et je suis supposée soutenir d’ici la fin de l’année. J’ai tout fini et tout rendu à mon directeur depuis plus de 3 mois maintenant mais il faut fait traîner les choses et me rend les corrections au compte gouttes. Il a essayé de me faire changer de plan mais j’ai argumenté et je lui ai prouvé que ça n’avait pas de sens. Il s’est résigné. Bref..Je devais déposer avant l’été pour être tranquille mais à cause de lui, tout est tombé à l’eau alors que c’est lui qui m’a pressée. Que feriez-vous à ma place s’il vous plaît ? Je suis dans la retenue mais je bouillonne intérieurement.
    Merci pour vos conseils

    • Émilie Doré

      Bonjour Nour,
      Vous avez rédigé vore thèse, vous avez fait votre part, vous pouvez déjà être sereine là-dessus. Votre directeur relit lentement, mais sur le fond, il accepte votre travail, si j’ai bien compris. Ou bien avez-vous des doutes là-dessus ? Si c’est le cas, il faut éclaircir ces doutes, lui écrire en lui demandant si, dans les grandes lignes, il approuve votre thèse. Essayez de rétablir la communication ; faites lui part de votre inquiétude sans l’accuser. Peut-être veut-il juste que votre travail soit peaufiné. Bref : n’interprétez pas ces intentions, parlez-lui si vous êtes inquiète, gardez patience. Vous êtes presque au bout !

      • Nour

        Bonjour Émilie,
        Merci beaucoup pour votre écoute ainsi que pour vos conseils toujours très avisés. En effet, il n’a presque rien à redire sur le fond, c’est déjà une bonne chose.
        Je vais prendre mon mal en patience comme vous me le conseillez même si ce n’est pas facile pour moi.
        Merci encore pour tout et bon courage à toutes et à tous

  19. Akendengue

    Bonjour
    Je me suis inscrite en thèse en 2007. Je travaillait sur un sujet de droit comparé. L’information juridique étant difficile d’accès dans mon pays, mon directeur ne comprenait l’inégalité d’information entre le droit francais et celui africain. A chaque entrevu mon travail n’était jamais assez bien. J’allais vraiment la boule au ventre à chaque rendez vous. En 2013, il m’a donné un ultimatum que j’ai pas pu tenir car venant d’avoir des jumeaux. Je me suis alors repliée sur moi avec ce sentiment d’échec et j’ai plus donné de mes nouvelles…
    Aujourd’hui, j’ai toujours un sentiment d’inachevé et d’échec; j’aimerais reprendre contact pour enfin soutenir et terminer avec ce volet de ma vie mais je ne sais pas comment repartir vers lui. C’est un supplice pour moi de me retrouver avec une thèse finie dans les tiroirs et qui ne serait peut être jamais lue…
    Merci de vos conseil

    • Émilie Doré

      Bonjour Akendengue, je comprends la frustration de ne pas pouvoir terminer ce travail, après tant d’années. D’autre part, si vous voulez le reprendre, il faut vous réinscrire, et choisir un directeur avec lequel vous serez en confiance, sinon le problème restera le même. Vous pouvez recommencer dans le même laboratoire ou dans un laboratoire différent, donc. Vous avez déjà des données, de l’expérience. A vous de voir si vous souhaitez retenter cette aventure, mais en tirant les leçons du premier « échec » : si le terrain était trop difficile, les données inaccessibles, il faut peut-être choisir un sujet légérement différent. C’est une décision importante à prendre.

  20. anonyme

    Bonjour,
    J’ai une question toute simple et un peu glauque, mais il faut bien y penser : que faire si son directeur de thèse tombe gravement malade voire décède ?
    Le mien m’a averti de soucis de santé assez graves. J’ai de très bonnes relations avec lui, une vraie confiance imprègne nos rapports. J’aurais besoin de ses retours sur des articles que j’ai à rendre, mais je n’ai pas envie de le charger dans une période difficile, pas de mode d’emploi en la matière.
    Après plusieurs années en quête d’un financement, je pensais enfin être à l’abri et avec LA personne qu’il me fallait. Je me demande comment ça doit se passer si pour une raison telle je éventuellement être amené à changer de direction.
    Je préfère poser franchement la question que de me faire des films inutilement. Merci !

  21. Maggie

    « Je voulais simplement terminer par un conseil simple : dès le début de votre thèse, parlez ! Dites à votre directeur ce que vous attendez de lui, et demandez-lui si cela est réaliste (nombre de rendez-vous par an, fréquence des relectures, appui pour des dossiers de candidature) ; demandez-lui également ce que lui attend de vous et mettez-vous d’accord. Ne vous percevez pas comme un subordonné de votre directeur : il peut devenir votre guide, certes, mais vous parlez entre adultes ! »

    Vous semblez nier complètement le différentiel de pouvoir abyssal entre les deux parties, ce que je trouve inquiétant devant de quelqu’un dont le travail est d’accompagner les jeunes chercheurs. Une relation d’égal à égal « entre adultes » n’est possible que si le directeur de thèse le veut bien.

    Les structures « d’accompagnement » de l’université sont inutilisables lorsqu’elles ne respectent pas la confidentialité des intéractions avec le doctorant et ne prennent pas en considération l’asymmétrie des pouvoirs. Car lorsque la première réaction des divers « accompagnateurs » est d’aller parler du « problème » avec le directeur de thèse, dont le témoignage vaut deux fois celui du thésard, le thésard est enfoncé dans l’impuissance et l’infantilisation.

    • Émilie Doré

      Bonjour Maggie, merci de votre remarque, dans laquelle je perçois une colère que je peux comprendre car je suis constamment en contact avec des doctorants qui ont des difficultés avec leur directeur/trice. Je conseille aux doctorants d’éclaircir la situation dès le début, de ne pas laisser s’installer une incompréhension. Bref, je leur conseille de communiquer. Je ne vois pas ce qui est inquiétant là dedans. Je ne vais pas leur dire de se taire devant le directeur, parce que de toute façon tout serait fichu d’avance. en plus en communiquant dès le début, on peut repérer les dissensions, et si elles sont graves, on peut changer de directeur avant de s’enfoncer dans une relation pénible. Donc oui, parlez avec votre directeur, le plus tôt possible, parce que si ça bloque mieux vaut réagir vite.

  22. Brin de lumière

    Bonjour,
    Je vous remercie pour ce forum, qui en tant que doctorants, nous est vraiment utile.
    Personnellement, cela fait plus d’un an que je travaille avec mon directeur sur une thématique qui me passionne. Sa façon de faire est d’être extrêmement sévère dès le départ pour qu’on (l’autre doctorant et moi) travaille davantage..une fois qu’on est sur les rails, il lâche un peu, il nous félicite, nous encourage…à chaque nouvelle situation d’apprentissage, il procède de la façon décrite précédemment. Je peux vous dire que cette technique marche, on le craint et on travaille…Dernièrement, il m’a informé qu’il sera disponible le deuxième semestre pour qu’on avance dans le travail ensemble, on s’est donc fixé des RDV, sauf que, j’ai eu plus tard un contre temps et j’ai annulé tous les RDV que j’avais avec lui sans l’informer, je l’ai informé plus tard et je me suis excusé..et c’est la première fois depuis plus d’un an que cela m’arrive et comme c’est une nouvelle situation qui se présente, bien sûr, il va être extrêmement sévère pour que cela ne se reproduise point, donc moralité, il ne m’a toujours pas répondu, j’ai beau envoyé des e-mails, les comptes rendus demandés, des SMS, rien ne marche, silence radio… ce qui m’a surpris, c’est que l’autre doctorant m’a informé qu’ils se sont rencontrés, qu’ils travaillent et qu’ils sont en contact…je me sens vraiment débosselé et je ne sais pas quoi faire… ce silence me terrifie… que me conseillez-vous svp?

    Par avance, merci.

    • Émilie Doré

      Bonjour, je suis sûre que vous trouverez une occasion de vous excuser. Quand cette occasion viendra, sans vous aplatir complètement, vous devez tout de même lui faire comprendre que vous comprenez la gêne occasionnée et que vous aimeriez beaucoup reprendre le travail comme avant. Son silence est une façon (pas très opportune à mon avis) de vous faire comprendre que vous avez commis une erreur. Mais il ne peut pas durer éternellement, il sera bien obligé de faire un pas. Il faudra donc avoir la patience de passer ce purgatoire. Le piège pour vous serait de perdre votre sang-froid et votre confiance. Continuez à travailler, quand il reprendra contact il verra que vous avez travaillé sérieusement en attendant et cela facilitera le retrour de bonnes relations. Donc ne passez pas votre temps à lui courir après, concentrez-vous sur votre travail.

      • Brin de lumière

        Merci de votre conseil, vous aviez raison: il m’a appelé et on s’est remis à travailler comme si rien n’a été, il m’a directement immergé dans les questions et le travail de telle façon que je ne me suis pas expliqué ni excusé…je croyais en partant que tout est résolu…mais, je continue jusqu’à présent à ne pas recevoir de réponses instantanées à toutes mes questions comme avant. Silence radio, alors que ce directeur était très réactif, très présent, très sévère: il m’appelait tout de suite quand il y a une anomalie dans mon travail, il criait, il s’énervait…je ne pouvais échapper ses regards droits colériques. Aujourd’hui, il n’est plus la même personne, je fais ce que je veux, j’ai un retard de 4 mois par rapport au calendrier prévisionnel.. il ne me dit absolument plus rien!!!
        La semaine dernière, j’étais dans le bureau; mon directeur et son collègue m’ont rejoint. Le collègue a commencé à me poser pleins de questions méthodologiques et scientifiques extrêmement difficiles, j’ai répondu comme j’ai pu, après son départ, mon directeur me dit sur un ton calme: » cela fait plus d’un an que je te demande de faire ci….cela fait plus de six moi que je te demande de faire ça… je t’ai envoyé des articles et tu ne voulais même pas les lire…etc. » Il a vidé son sac d’un coup, ses regards étaient noirs, sa colère était immense mais, il restait calme…. confus, perdu et choqué qu’il me sorte tout d’un coup, qu’il me regarde de cette façon, je ne trouvais plus mes mots…et là, j’ai pu me restituer et dire: « je suis désolé si j’ai fait ci et ça…ce n’est vraiment pas de la mauvaise volonté mais parce que….. », j’ai vu enfin son visage s’illuminer, le sourire se redessiner, il m’a répondu: » ce n’est pas grave, j’ai l’habitude avec les thésards », je lui ai envoyé plus tard un mail dans lequel je lui ai demandé de tout me dire quand il y a un souci…pas de réponse…C’est compliqué! eh oui c’est compliqué…mais que faire? qu’est ce qui se passe? pourquoi il était très présent, direct et sévère et là, il accumule sans rien dire… je suis loin de dire que tout a été résolu…si je vous écris à cette heure-ci c’est que je n’arrive pas à dormir…

        • Émilie Doré

          Bonjour Brin de Lumière, votre directeur aurait-il un petit côté manipulateur à souffler le chaud et le froid ? Vous devriez prendre quelque distance. Actuellement tout votre état psychique dépend des réactions et sautes d’humeur de cet homme et ce n’est pas normal. C’est juste un directeur de thèse ! Quelqu’un dont on attend des conseils, voilà tout; mais ce n’est pas lui qui donne de la valeur à votre thèse, c’est vous-même qui lui en donnez, vous comprenez ? Votre travail vaut par lui-même et doit continuer que votre directeur soit de bonne humeur ou pas. Quand il vous donne des conseils, profitez-en, sinon, travaillez tout de même. Ne vous laissez pas embarquer dans une relation de dépendance. Votre deuxième mail (« tout me dire quand il y a un souci ») était sans doute de trop; ne cherchez pas en permanence son approbation morale. Bon courage !

  23. Doctorante

    Bonsoir, je suis en 3 année de thèse en cotutelle, j’ai eu des problèmes avec mon encadrante depuis ma première année, elle ne ratait pas l’occasion de m’humilier, oui m’humilier en m’attaquant personnellement disant que je suis nulle, que j’étais dans une université qui n’a pas de niveau, elle mets mes résultats et calculs en doutes devant mon directeur, elle me menace de me lâcher car mon travail dépend d’elle en quelques sorte et beaucoup de méchanceté…, j’ai parlé à mon directeur de thèse du problème il m’a dit clairement qu’il la soutienne et il faut que j’accepte la situation et c’était sa façon de travailler, maintenant j’arrive plus à supporter ça sachant qu’elle ne m’aide pas à avancer, ni le directeur d’ailleurs, je suis perdu et je vais soutenir bientôt, je ne sais pas quoi faire.

  24. Une thesarde desabusee

    Ces articles permettent vraiment de comprendre les difficultés que l’on rencontre pendant la thèse. Dans mon cas, je n’ai eu que peu de retour de mes encadrants. J’ai reçu des conseils qui venaient d’échanges avec d’autres chercheurs mais de mes directeurs, rien. Il fait dire que mon directeur de thèse n’a pas réellement choisi de m’encadrer, il a reçu ma thèse en héritage à son arrivée dans son poste. Quand au codirecteur, il s’est sans doute senti dépassé par le sujet qui est relativement nouveau. Mais voilà, après un été de rédaction intensive, j’ai envoyé ma thèse pour avis avant mon dépôt final, la soutenance ayant été programmée depuis plusieurs mois. J’ai essayé de tenir les délais. Je n’ai reçu aucun retour, aucun commentaire, même pas sur la forme, rien. J’ai reçu l’autorisation de déposer ce qu’en jai fait tout en ayant conscience qu’il restait des coquilles et que certains éléments de la thèse étaient perfectibles. Jai reçu les retours trois semaines avant la soutenance et la une très mauvaise surprise m’attendait. On (mon directeur) ma écrit en me dis’at que l’un des rapporteurs allait donner un retour défavorable pour la soutenance. Le rapport n’a pas été donné. Il m’a donc été conseillle de retirer le dépôt de la thèse, de faire une inscription pour une année supplémentaire. Le rapport ne sera donc pas transmis mais je recevrai peut-être les commentaires qui auraient du figurer dans ce rapport. L’un des rapporteurs auraient réussi à convaincre le deuxième de suivre son chemin. Je suis plus que démotivée, et victime d’un manque’ de vu évident alors que j’ai maintes fois envoyé mon travail et sollicite de l’aide.. Je me sens trahie car j’ai souhaité un retour des directeurs avant le dépôt et j’aurais préféré qu’on me dise si nécessaire de reporter la soutenance. Ce retour négatif manenantit et je’ pense à arrêter la thèse, ne me sentant pas la force de repartir et de procéder à des modifications maintenant. Ce sentiment de trahison me surprend car je suis quelqu’un d’assez docile et prête a faire des concessions, mais ce milieu de la recherche y compris les tractations entre rapporteurs et directeurs m’échappent. L’abandon me semble préférable aujourd’hui. Que me conseillez-vous ?

    • Zahra

      Alors que tu es si proche du but? Oh que non! je te conseille de ne surtout pas te démotiver! Considères celà comme un défi que tu dois relever quitte à faire une année supplémentaire ! Tu es arrivée là ou beaucoup d’autres ont échoué alors ce n’est surtout pas le moment d’abandonner! Espérant que mon message puisse t’aider..
      Courage

      • Une thesarde desabusee

        Merci Zahra, bon courage à toi !

  25. doctorante étrangère

    urgent, ,
    bonsoir,je vous remercie pour ce site
    je suis doctorante étrangère, j’ai déjà fini mes 3années, en première année, j’étais enceinte et j’ai une césarienne et j’ai hospitalisé 11 jours à cause d’une infection bactériale, donc, ma directrice ne veut pas signe le formulaire de réinscription pour avoir un quatrième année, la semaine passé j’étais avec elle, rien à dire après, elle m’envoyé un mail pour me dire qu’elle ne pourrais pas, pour la co-directrice est d’accord pour prolonger une année très gentille, mais la directrice un peu sévère avec moi, sachant que je suis toujours dans situation terrifiante, très sensible, je suivais ses commentaires, mais elle m’a dit que mon niveau est moyen et la méthodologique insuffisante, j’ai déjà finir la première partie de thèse, je travaille selon le plan.
    la problème que je reste sans papiers si je dépose pas le dossier d’inscription pour la préfecture, je suis rembourser de mon pays d’origine,
    j’ai un rdv avec le co-directrice après demain et avec elle l’après demain, s’elle a refusé, dans ce cas qu’est que je peux faire, depuis trois jours je pleure tout le temps, je n’arrive même à boire un verre d’eau. cette semaine la dernière pour l’inscription,
    je suis aussi un maman de 4enfants, pardonnez moi si mes paroles n’est pas organisé, je suis vraiment déçu,

    • Émilie Doré

      Bonjour, je suis désolée que vous soyez dans cette situation difficile ; mais si votre directrice ne vous soutient plus, poursuivre la thèse avec elle me semble compliqué. Je crois que c’est le moment de faire le point sur votre motivation ; un moteur indispensable de la thèse est la passion que l’on éprouve pour son sujet. Si vous voulez vraiment poursuivre, il vous faudra envisager un changement de directeur et une formation méthodologique. Je vous souhaite bon courage dans ce moment très difficile.

  26. anonimous

    Bonsoir,
    Mon directeur de thèse m’a refusé un poste d’ATER selon l’argument que je ne peux enseigner là où il n’a pas enseigné. Je lui ai adressé il y a 4 mois un premier chapitre de thèse il ne vient de répondre que maintenant (2 semaines avant le comité de suivi pour que je m’inscrive en 3ème année) dénaturant tout mon écrit, la méthodologie, l’angle et les sources, alors que j’ai suivi ce qu’il m’avait demandé. Le pire il me demande de refaire le chapitre selon un angle qu’il m’avait fortement déconseiller d’envisager au départ.
    Il conclut en me demandant de me mettre « sérieusement » au travail….

    • Émilie Doré

      Bonjour, je suis désolée que la relation avec votre directeur soit si décevante. Si vous sentez qu’il ne vous soutient ni dans votre travail, sur le fond, ni dans votre carrière, et même que son action est nuisible, je pense qu’il faut songer à un changement de directeur. Cela peut parfois être une vraie libération pour un doctorant.

    • imad

      même pour moi je luis envoyé un chapitre il vient de me dire après 3 mois de travail intensif à l’été que ce n’est comme ça que je t’ai demandé de faire alors que celui qui m’a demandé de me procéder comme ça comment changer son directeur de thèse en 3 année je pense que c’est difficile….. que dieu nous aident à faire face à ces problèmes

  27. Magyx

    Personnellement, je côtoie plus souvent des relations doctorants/directeur où le problème majeur vient du directeur! L’étudiant arrive avec sa bonne volonté et sa soif d’apprendre et le directeur, avec son melon à la place de la tête et ses ambitions démesurées, ne fait que casser du sucre sur le dos de son étudiant mais est bien content de récupérer ses travaux. Bref, c’est évidemment un gros raccourci de la relation que j’ai depuis 3 ans avec mon directeur mais j’ai beaucoup de mal à prendre les directeurs en pitié quand j’entends et observe la relation qu’ils ont avec leurs étudiants. Il y a toujours deux versions à une histoire mais quand je vois des étudiants zapper la pause midi pour avancer sur leur travail et faire des heures démesurées, et que j’entend le directeur dire « il ne travaille pas assez, pas d’investissement ». Je crois qu’il faut remettre les choses à leur place, les chercheurs sont des employés de l’état à qui ont demande un travail contre salaire. Ce ne sont pas des privilégié à qui le salaire est dû. A quand un ménage dans les chercheurs improductifs. La recherche semble être un monde où il faut savoir écraser les autres pour avancer et ceux qui décrochent un poste l’ont rarement en raison de leurs qualités humaines.
    Courage à tout ceux qui prennent conscience que le prix pour faire de la recherche, c’est de côtoyer les chercheurs.

  28. Anonyme

    Bonsoir
    Je suis doctorante , j’ai lu quasiment tous les commentaires et je n’ai trouvé aucun cas qui puisse illustrer ma situation. Bon je suis du genre qui se désespère facilement, tellement hypersensible qu’une simple remarque négative pourrait me conduire à passer des nuits blanches à pleurer. La dernière réunion avec mon directeur de thèse était frustrante car tout d’abord quand je lui parle je ne suis pas du tout à l’aise peut-etre c’est parce que je l’admire tant que je voudrais pas le décevoir. Je ne peux pas nier qu’il m’ à beaucoup aidée côté psychologique mais méthodologiquement non. Le compte rendu de ma dernière réunion était négatif , je dois refaire toute une partie contenant 100 pages ce qui fait le travail de toute année sachant que ces corrections ne m’ont été remises qu’après six mois de lecture et d’examen. Bref comme explication que je trouve alarmante c’est que je suis accusée de plagiat. Pourquoi ? Car j’ai dû recourir à des termes que je ne maîtrise pas. Des termes qui m’appartiennent pas. Alors Que veut dire la recherche scientifique si je n’exploite pas ce que j’ai lu dans les livres ?

    • Émilie Doré

      Bonjour, vous trouverez ici : https://youtu.be/7BOZDV3o4lk une vidéo sur le plagiat qui vous aidera à mieux comprendre de quoi il s’agit. Le terme est peut-être un peu fort dans votre cas, mais pour éviter un tel reproche il faut : toujours citer ses sources, reformuler les idées dans vos propres termes, combiner plusieurs sources, n’utiliser que des concepts que l’on comprend vraiment. Il est habituel de devoir corriger et retravailler un texte que l’on vient d’écrire, ne vous désespérez pas, cela ne veut pas dire tout reprendre à zéro mais faire attention à certains points.

      • Anonyme

        Je vous remercie infiniment

  29. Kadiri

    Bonjour,
    mon problème me parait compliqué et n’a aucune solution, je me sens comme si je me suis pris au piège avec des murs épais, bref j’avais pas l’attention de faire un doctorat après mon Master, j’était plus intéressé par le travaille pour aider ma famille mais comme si j’était mi convaincu que je ne vais pas trouver de travaille je me suis inscrit en doctorat comme plan B alors mon premier année d’inscription j’ai pas pu rejoindre le labo puisque il dans une autre ville que ma ville de résidence aussi parce que j’avais pas l’envie de continuer en étude donc j’ai passée cette année à rechercher un emploi qui me parait introuvable
    Enfin j’ai recontacté mon encadrant pour que je puisse démarrer ma thèse à distance et donc je suis maintenant inscrite en deuxième année du doctorat mais sans contacte avec l’encadrent même si je l’envoie des mails. Il m’a demandée de préparer un article avec mon travail de Master c’est maintenant 4 mois que je tourne dans la même roue même si j’avance dans mon travail et je l’envoie des mails il ne les voies pas. avec ce minimum d’envie que j’ai pour continuer il me met à chaque fois un obstacle devant moi
    Maintenant je n’ai même pas l’envie de travaillé avec lui et je ne sais pas est ce que la désinscription va me causer des problèmes si je veux la faire en futur sachant que je ne trouve pas encore un travail

    • Émilie Doré

      Bonjour,
      Je conseille de faire une thèse de doctorat seulement si on est fortement et sincèrement motivé. Sinon c’est inutile. Il est normal que vous soyez déboussolé si vous faites quelque chose que vous n’avez pas réellement envie de faire !

  30. Doctorante

    Oui,
    Ma directrice de recherche ne m’aide pas du tout. Elle ne répond ni au téléphone, ni par mail ni rien. Et si elle le fait c’est pour me critiquer ….

  31. Waffoufa

    Bonjour,
    J’ai un grand problème avec ma directrice de thèse, qu’elle refuse me donner la quatrième inscription. Je suis allée voir avec l’école doctorale mais toujours pas de solution.
    Est-il possible m’aider par quoi faire?

    Merci

    • Émilie Doré

      Quelles sont les raisons qu’elle invoque ? Il est important de tenter de rétablir le contact et le dialogue avec elle, d’abord. Si c’est impossible, et que vous souhaitez continuer la thèse, il faut envisager un changement de directeur.

  32. Med

    Bonsoir, une véritable source d’enrichissement ce site, satisfait d’être tombé là dessus, après avoir parcouru les commentaire qui y figurent. Voici ma petite histoire :

    Tout comme cela pourrait être le cas dans bon nombre de Master 1, l’accompagnement de la rédaction du mémoire de recherche par un directeur de recherche a été une obligation du Master 1 dans lequel j’étais inscrit. De ce fait, après la licence, j’ai jugé nécessaire de prendre pour directrice de recherche la prof qui m’inspirait le plus. Coté pédagogie, il n’y a pas match. La qualité de ses cous ne faisait pour moi nul doute et j’ai véritablement senti une fusion dans nos manière de conceptualiser les idées. En outre, je partageais beaucoup l’approche par laquelle elle traitait des sujets dont elle est apparemment experte. Justement, Son expertise révélera tout l’envers du décore que j’appréciais. En effet, de primo, il s’agit d’une prof assez doublement réputée : à la fois pour ses compétences mais aussi pour son autorité. Evidemment, j’avais bien conscience de son caractère avant de la choisir comme directrice de recherche en Master 1. Mais, pour moi, la raison devait primer sur l’émotion. Autrement dit, je me suis leurré en imaginant que ses compétences à elle seule suffisait au bon déroulement de ce passionnant et difficile travail qu’est la rédaction d’un mémoire. Hélas, me connaissant naturellement réfractaire à l’autorité, nos rapports n’ont pas été de longue durée. Ceci étant dit, je dois vous assurer qu’à ce jour, je constate honnêtement la véracité des reproche qu’elle me faisait. Mais ce qui pose problème, c’est le registre assez directif et autoritaire à partir duquel s’exprimaient ses critiques. D’autant plus que ces critiques étaient d’ordre rédactionnel et normatif, beaucoup plus sur la forme que le fond. En gros, avec les autres étudiants qui étaient sous sa direction et qui partageaient cet avis. nous nous sentions assez surveillés comme des gamins. J’ai aussitôt détesté cette proximité. J’avais besoin d’autonomie dans le travail et j’ai finalement décidé de tapé du point sur la table et m’en aller. Cependant, le nouveau directeur de recherche que j’ai choisi était tout à fait différent car me laissait une grande autonomie au travail. Cette autonomie s’est doublement présentée comme un avantage et un inconvénient pour moi. D’une part, le fait de ne pas être suivis avec pression par un directeur de recherche m’a permis de libérer mes idées, de libérer ma créativité et de d’avancer dans mes recherches. A la fois en master 1 et en master 2, cette autonomie n’a pas été à mon désavantage en raison du fait que je proposais personnellement des sujets qui me passionnais sans laisser ce rôle à mon directeur de recherche. Au final, sur mon mémoire de Master 1 et Master 2, j’ai respectivement obtenu la note de 15.50/20 et 15/20. En revanche, l’inconvénient est de n’avoir du tout, mais du tout pas été suivi par mon directeur de recherche, même si mes sujets me passionnaient et que ces lacunes sont susceptible d’être très vites corrigées. Ces lacunes sont d’après mon constat, principalement liées à au style d’écriture ainsi qu’à la méthodologie de recherche, plus particulièrement par rapport aux normes de citation des auteurs. Ces limites ce sont très vites fait ressenties sur mon projet de thèse lorsque que je cherchais un directeur de thèse. J’ai heureusement eu la chance de tomber sur un directeur de thèse qui, en plus d’accepter de m’encadrer, s’est porté volontaire à corriger ( AVEC MOI ) ce projet de thèse. Comme quoi, je confirme vos commentaires antérieurs en soutenant que les rapports entre entre encadrant et encadré sont d’abord et avant tout une affaire de confiance. Maintenant, je vais à l’essentiel : La réalisation de mon rêve se profile : contre vents et marées (près de 400 mails expédiés partout à travers la France) j’ai finalement eu un directeur de thèse décidément voué à m’encadrer sur un sujet qui me passionne. Cependant, je ne souhaite pas de nouveau tomber dans le désenchantement de l’idolâtrie que j’ai eu à tenir au regard de mon ex – directrice de recherche. De ce fait, voici ce que je vous demande au regard de mon futur directeur de thèse :

    – Quels conseils me proposez vous à l’endroit de ce dernier ? Afin de ne pas succomber aux même erreurs dans ce travail de longue haleine ?
    – Les rapports encadrante / étudiant résultant de mon ancienne directrice de recherche sont t’ils hors du commun ?
    – Si toutefois mon directeur de thèse me confère la même autonomie, comment devrais-je réagir ? (même si j’estime avoir trouvé la juste équation et la bonne personne).

    Merci pour vos conseils, ils sont les bienvenus.

  33. Chris Anthem

    Bonjour et merci pour vos témoignages… C’est réconfortant.

    Voilà, je vais peut-être arrêter ma thèse là, cet été. J’en ai trop assez des malentendus avec mon directeur (qui est très gentil, au demeurant). Cela fait deux ans que j’essaie de travailler comme il le souhaite, or ses vieilles recettes ne fonctionnent vraiment pas avec le nouvel objet qui est le mien. Il m’impose de travailler selon SA méthode (jusqu’à me dire comment disposer mes papiers sur mon bureau !!!). Il y a aussi de grosses différences entre ce que je rencontre dans mon travail de terrain et ce qu’il voudrait que je fasse (y appliquer des schémas qui sont sans objet pour moi). Bref, je lui ai envoyé un premier mail, auquel il a répondu en bottant en touche, disant qu’il ne faut pas s’épuiser pour une thèse, qu’il comprenait si j’arrêtais ! Du coup, rebelote, j’en envoie un autre où j’explique plus en détail que ses méthodes et ses vues ne peuvent pas être applicables de la manière dont il me les impose dans le cadre de mon propre sujet. J’argumente ainsi sans trop montrer mes affects (même si je suis complètement détruite à l’intérieur), et en signalant quand même que cette situation m’est très inconfortable car j’aimerais continuer en thèse. Double bind.
    Pas de réponse depuis 12 jours.
    J’en conclus qu’il laisse « passer ma crise » et qu’il la met sur le compte d’un caprice de doctorant… un rite de passage nécessaire, quoi. Je doute qu’il remette ses méthodes en question, mais du coup, c’est donc moi qui dois me sacrifier.

    Personne à qui parler… je me sens juste… morte.

    • Émilie Doré

      Bonjour, j’imagine qu’ écrire ce commentaire c’est une sorte d’appel au secours, et aussi le signe que dans le fond, vous ne voulez pas abandonner la thèse, et que vous ne voulez pas abandonner non plus votre liberté de chercheuse. Je vous comprends, la thèse est une aventure si personnelle ; bien sûr on reçoit des conseils, mais on ne peut avancer en se sentant incompris, forcé à accepter des postulats qui ne sont pas les nôtres. Ce serait tuer l’esprit même de la recherche. Vous décrivez une sorte d’impasse : c’est faire comme il dit ou… rien, ou « mourir ». Pourtant la vie n’est pas binaire, je vous invite sincèrement à trouver un autre chemin que ces deux voies insatisfaisantes. Commencez à envisager la possibilité de changer de directeur. C’est dur, mais vous ne serez pas la première à le faire ! Et ça peut sauver une thèse. Abordez sans détours le sujet avec votre directeur. Dites-lui, pas comme une menace, mais juste pour qu’il comprenne, que vous tenez à votre liberté, que vous souhaitez expérimenter votre méthode, que le doctorant n’est pas là pour appliquer mécaniquement les prescriptions du superviseur, et qu’en conséquence, s’il ne peut le comprendre, vous vous mettrez en quête d’un autre directeur. Ne baissez pas les bras, ne laissez pas tomber, battez-vous pour votre liberté, votre créativité. C’est ainsi que vous vous forgez en tant que chercheuse. Je vous souhaite beaucoup de courage et que vous retrouviez bientôt le plaisir de la recherche.

      • Chris Anthem

        Merci Emilie !!!

        En fait, je pourrais changer de directeur, mais pas dans ma spécialité et pas en France, car ce que j’étudie est plutôt… pionnier ! Mais là j’ai 40 ans et je suis fatiguée par les redirections, même ci cette thèse me tient tellement à coeur. Mon directeur fonctionne « à l’ancienne » malgré le fait qu’il s’intéresse à ces nouveaux thèmes. D’autres doctorants sont dans mon cas mais préfèrent s’adapter pour rester quitte à distordre la vérité constatée. Ethiquement, je trouve ça contraire à mon engagement scientifique…
        Merci en tout cas. Cet été je vais faire un travail de « détachement », car je n’espère pas que mon directeur me réponde, et, miracle, qu’il accepte un compromis avec la nouveauté…
        Bonne journée 😉

    • Anna

      Salut! Je traverse la même situation que toi. Mon encadreur a de vielles méthodes et en plus c’est un perpétuel recommencement avec lui. Je suis à ma 4eme année et la semaine dernière j’avais meme décidé de tout laisser tomber. Mais je me dis qu’il faut aller jusqu’au bout et devenir un meilleur encadreur. Tu es déjà avancé dans tes recherches, cherche à le rencontrer et discutent avec lui. Courage.

  34. Tressiau

    Bonjour

    Comme d autres ici, je voulais vous remercier pour votre site;ça m a permis de tenir bon.
    Hélas, je suis tombé sur un directeur de thèse un peu lunatique. En pleines rédaction de ma thèse, j ai appris pasr mes collègues que le directeur de thèse ne voulait pas soumettre les papiers issus de mon projet de thèse (le motif étant qu’ il a pas le temps de jeter un coup d oeil). De plus, aujourd’hui j ai su qu’ il lançait une collaboration pour reproduire mon travail et présentait mes résultats comme étant ceux d un autre membre de l équipe et surtout pas moi

    Tout ça pour dire que la relation doctorant/directeur de thèse est très importante, et j ajouterai plus que le travail fourni

    • Smile

      Bonjour

      Vous avez tout dit dans votre dernière phrase

  35. Martin

    Bonjour,
    Je voulais vous remercier pour ce site. Les commentaires précédents m’ont permis de relativiser la situation de fin de thèse.
    Je suis au moment de la dernière ligne droite, je devais déposer au début de la semaine et mon directeur a décidé de ne plus donner de nouvelle (pas de trace des corrections promises, calme plat d’un point de vue des démarches administratives et aucune réponse). L’imminence du dépôt de thèse m’angoisse légitimement je crois. Comme vous l’avez dit, c’est maintenant que 5 ans de travail seront évalués et oui je pense avoir besoin de reconnaissance. J’estime que mon travail est bon mais loin d’être parfait mais il faut un jour poser une limite et rendre. Au stress liés au contenu, s’est ajouté cette période de rupture totale de communication avec mon directeur alors qu’il m’avait demandé de faire de démarches précises et urgentes auxquelles il n’a pas réagi. Normalement les choses devraient se débloquer aujourd’hui mais je ne vois rien venir et je suis dans une fatigue nerveuse incroyable. Je me rends compte que mon directeur de thèse m’a menti (sans doute parce qu’il est débordé et qu’il na pas eu le temps de faire les démarches en question) mais même si je lui trouve toute les excuses du monde je suis vraiment triste et déçu.
    Je trouve que la relation entre un doctorant et un directeur de thèse est vraiment compliquée parce que le professeur nous sert de guide d’un point de vue scientifique mais il est aussi nécessaire de prendre une indépendance intellectuelle et de l’autonomie. Dans la cadre de mon travail, j’ai vraiment été limité dans mes initiatives par mon directeur comme s’il avait pas assez confiance en lui ou en moi pour me laisser explorer différentes pistes. Pourtant ses commentaires sont très positifs bons et les corrections proposées sont relatives à l’orthographe et à la mise en forme.
    Le doctorant est dépendant du directeur de thèse pour certaines démarches administratives et malgré un préparation scrupuleuse de chaque étape, je ne peux que déplorer l’absence de réaction et un temps important alors qu’il suffit parfois de signer un papier ou de transférer un courriel.

    Enfin, si la relation doctorant/directeur est censée être une relation entre adultes, j’ai à plusieurs reprise été associé à des étudiants de licence ou de master et cela sans nuance. Je pense que cette absence de valorisation ne m’a pas aidé à prendre confiance en moi. Je ne dis pas que c’est dévalorisant d’être associé aux étudiants mais il me semble qu’un doctorant peut se voir confier plus de responsabilités.

    Voilà pour mes relations à chaud dans les derniers moments avant la remise (ce qui explique également que mon texte soit très déconstruit). Peut-être que ces considérations rassureront d’autres doctorants ou permettront d’ouvrir un dialogue sur ce ressenti.
    Merci pour tout,

    Martin

    • Émilie Doré

      Bonjour Martin, merci pour votre témoignage… Encore une fois les malentendus et difficultés de communication avec le directeur sont soulignés. Vous avez raison, le doctorant est dans une position inconfortable, plus vraiment un étudiant, presque un professionnel, mais pas encore considéré comme tel… Pas facile ! Tenez-nous au courant de la suite des événements ! Bon courage pour tout,
      Emilie.

      • Martin

        Bonjour,

        Il a finalement repris contact et je dépose mardi. Je suis très content mais je reste sur mes gardes. Je me demande juste si c’est normal de devoir réagir au quart de tour et tout faire en dernière minute à cause de ces problèmes de communication (J’avais continué à travailler mais le stress aidant la concentration est perturbée).

        Bon week-end,

        Martin

        • Martin

          Bonjour tout le monde,
          Voici un petit bilan 3 mois après la soutenance de ma thèse. Je pense que c’était un des meilleurs moment de ma vie et je vous souhaite tous d’y arriver.
          Je voulais vous dire à tous que les relations avec mon directeur ne se sont pas arrangées. Toutes les étapes ont ressemblé à ce que j’ai décrit dans mon premier post. Le jour de ma soutenance, il n’avait même pas pris contact avec le jury pour s’assurer de la présence de tous les membres. Deux des membres sont arrivés en me demandant ce qu’ils étaient censés faire (étant étrangers, ils ne savaient pas très bien comment se déroulaient les événements…). Le jury qui a jugé ma thèse a vraiment été élogieux et m’a suggéré plusieurs fois de publier. À la fin des festivités, j’ai donc été mon directeur pour lui demander un rendez-vous et sa réponse fut courte et efficace : « Tu ne continues quand même plus dans l’académique, tu peux donc publier n’importe où… »
          J’ai envoyé plusieurs courriels pour avoir des informations et au bout de trois moi un mail laconique me suggérait de proposé ma thèse pour un prix suivit d’une publication. C’était le mail le plus impersonnel que j’ai jamais vu : « Martin, à voir pour ta thèse, b.c. ». La semaine qui suivait un des membres de mon jury me contactait inquiet de ne pas avoir été remboursé (les documents de remboursement attendaient depuis 2 mois et demi sur le bureau de mon directeur…).

          Maintenant, j’ai demandé conseil à mon jury et je continue sans mon directeur de thèse… Je regrette ce manque d’humanité et me retiens de déverser ma colère sur celui-ci.

          Malgré toutes les relations difficiles, l’objectif est atteignable. Alors gardez vraiment votre motivation. Dans mon cas, je ne peux pas dire ce qui a déclenché cette situation, mais elle m’a fait grandir et maintenant j’en tire les leçons pour ma nouvelle carrière professionnelle. Je dirige une équipe et je sais ce que je ne veux pas devenir.

          Bon courage une nouvelle fois,

          Martin

          • Émilie Doré

            Merci pour ces nouvelles Martin. Vous avez raison, il faut persévérer, suivre sa voie, et la réussite est possible malgré les déceptions qui peuvent survenir sur le chemin. Bonne continuation !

          • Smile

            Bonjour Martin

            Merci pour votre témoignage. C’est très enrichissant, Comment vous avez fait pour avoir des recommandations parce qu’en cherchant du travail ils nous demandent des références (comme nos encadrants de thèse) ce qui n’est pas bon lorsqu’on est en situation de conflit?
            merci pour votre réponse

          • Martin

            Bonjour tout le monde,

            Voici la suite des épisodes et oui ce n’est pas fini… Pour répondre à Smile je n’ai jamais eu de recommandations. Ma thèse n’est toujours pas publiée et mon directeur continue son petit jeu d’humiliation…
            Je n’ai pas eu le prix pour lequel j’ai postulé… Il m’a donc convié dans son bureau pour me proposé de publier aux presses universitaires de ma fac. A cette occasion, il m’a suggéré des modifications pertinentes entre autres pour que plusieurs illustrations passent de la couleur au noir et blanc. Il en a profité pour rajouter des petites phrases perfides du genre : « enfin, si la personne qui a fait les cartes de ta thèse veut bien faire les corrections… » (j’ai fait les cartes de ma thèse… j’ai eu un peu d’aide en stat et j’ai fait relire mon manuscrit pour l’orthographe mais j’ai rédigé cette thèse tout seul)…
            Bref malgré ces remarques idéales pour me mettre en confiance et me permettre d’être fier de ma thèse, mon directeur m’a mis sur la piste pour publier aux presses universitaires…
            J’entre donc un dossier, je fais un devis, je choisi une mise en page, je modifie tous le manuscrit en fonction des remarques de mon jury, je conviens d’une date pour le dépôt du projet (toutes ces étapes se font avec des échanges de mails et mon directeur est toujours en copie). Et soudainement, au bout de 4 mois et à une semaine de l’échéance pour le dépôt, mon directeur réagit : « Stop au projet, il n’a pas fait les démarches qu’il devait faire auprès du département pour obtenir les subsides… il n’a pas non plus rédiger la préface qu’il avait accepter de faire ».
            Résultat, l’ouvrage qui devait paraitre avant une conférence que je devais faire pour un société d’histoire local est retardé. Depuis janvier, j’attends des nouvelles de mon directeur. J’envoie un mail une fois par mois pour avoir des nouvelles et rien… En mars date à laquelle l’ouvrage devait sortir j’ai osé lui téléphoné et j’ai eu un mail salé qui me disait  » si je ne te dis rien c’est que je n’ai rien à te dire ».
            En juin une timide réaction de sa secrétaire m’annonce : « il reprendra le dossier pendant les vacances d’été »… J’ai récemment appris que les presses universitaires allaient mal et je l’ai interrogé mais rien. Je désespère à nouveau et ça me rend malade de voir mes résultats dormir sur mon ordi. Malgré tous ce que je vous dis je reste poli et patient mais intérieurement je n’ai qu’une envie, c’est dénoncer ce comportement et surtout partager mes recherches avec d’autre lecteurs…

            Bon je vous tiens au courant

            Martin

  36. Clemenceau

    Chère Emilie,
    Votre post est très riche, et cible bien les problèmes que peuvent rencontrer les doctorants durant leur parcours.
    Il me semble néanmoins que certains Professeurs d’Université ne sont pas du tout faits pour encadrer des thèses, qui plus est lorsqu’elles visent une possible qualification.
    La raison me paraît évidente. Un problème d’ego se pose à eux !
    Ici, il n’est pas question de noter un étudiant, ni de valider un stage, mais de former un pair, ce qui est très différent.
    Certains Professeurs se retrouvent en fin de carrière sans ne jamais avoir eu de doctorants qualifiés placés sous leur direction, pourtant n’est-ce pas en cela que l’on reconnaît un bon directeur de thèse ?
    Encadrer un doctorant, c’est accepter qu’un jour, un rapport d’égal à égal s’instaure, mais je confirme qu’en droit, puisque j’en viens, beaucoup n’y sont pas prêts.
    Évidemment, ils ne l’avoueront jamais ouvertement.
    Se pose également la question du concours de l’agrégation en lui-même.
    Est-ce normal qu’un tel concours n’existe qu’en France, et que l’on puisse, au cours de la même année, ou sur deux ans seulement, passer du statut de doctorant à celui de Maître de conférence puis de Professeur ?
    Ici encore, un problème d’ego se pose.
    Où est l’introspection et l’évaluation régulière des pairs dans tout cela ?
    En Allemagne, on ne devient pas Professeur avant 40 ans. En France, on peut le devenir à 28 ou 30 ans.
    Voilà les quelques remarques vers lesquelles vos mots m’ont mené.
    Bien à vous. Benjamin.

  37. Zahra

    Bonjour tout le monde lire vos messages m’ont un peu remontée le moral! En effet étudiante en thèse depuis une semaine je déprime déjà. Je suis allée voir mon encadreur (le même que celui de master) et pour notre première réunion de thèse il m’a juste détruit le moral, en me disant que je n’avais pas tellement réussis mon master, que si je voulais on s’arrête là, que mon collègue avait déjà publié un papier en master alors que moi non etc.. j’étais vraiment anéantie… des conseils pour reprendre confiance en soi?

    • Émilie Doré

      Houlà, désolée que cette réunion se soit si mal passée Zahra. Dis-toi que si ton directeur ne te croyait pas capable de faire une thèse, il ne t’aurait pas acceptée comme doctorante. Donc apparemment il a juste voulu « te mettre la pression » pour te motiver, ce qui n’est pas très psychologue de sa part. Ne te laisse pas impressionner. Quant aux publications, ne t’inquiète pas, il est très fréquent de ne pas en avoir en début de thèse. Certains directeurs pensent que la « menace », le fait de montrer le côté négatif des choses va booster leur doctorant… sauf que ça produit souvent l’effet contraire. Maintenant que tu le sais, prends les choses avec plus de distance la prochaine fois, et surtout aie confiance en tes capacités.

      • Zahra

        Merci énormément ma chère Emilie jamais je n’aurais imaginé que poster mon expérience ici me ferais autant de bien, ça fait des jours que je bloque et aujourd’hui je décide de me reprendre en main. Merci beaucoup 🙂

        • Émilie Doré

          Super ! J’en suis très heureuse et je te souhaite force et courage pour surmonter les obstacles de cette aventure initiatique qu’est la thèse.

    • Beji

      QUITTE ! Ça ne sert à rien de continuer avec un tel encadrant.
      Mais, commence à chercher un travail avant de leur balancer ta lettre de démission. Le jour ou tu signes ton nouveau contrat, tu lui plaque ta démission à la figure!

  38. Saad

    Bonjour

    J ai un doute, est ce que le directeur de thèse peut empêcher le thésard de préparer les figures de sont projet de recherche? Bien besoin de conseils

    Merci

    • Émilie Doré

      Bonjour Saad, qu’appelez-vous « les figures de son projet » ? Pourquoi le directeur voudrait l’empêcher? Pouvez-vous préciser votre question?

  39. Matt

    Bonjour,

    Je suis en première année de doctorat, depuis octobre, et mon directeur de thèse n’est pas vraiment du genre chaleureux… Il aurait souhaité garder son étudiant de master, donc notre relation n’a pas débuté sur les meilleures bases possibles! Il est distant, froid, et je suis terrifié à la perspective d’une réunion, car je redoute chacune de ses phrases, dont le ton sec ou de reproche peut conditionner mon moral pour des jours entiers…
    J’ai toujours l’impression de mal faire, de ne pas travailler assez, de ne pas en savori assez, et cela irait même jusqu’à me dégoûter de mon travail de thèse (je passe mon tempsà remettre en question ma légitimité et à me demander si j’ai bien choisi ma voie)…
    Je ne suis pas contre quelques conseils !!

    Merci d’avance,
    Matt.

    • Émilie Doré

      Bonjour Matt,
      Oui, c’est dommage que cette relation ne débute pas sur de bonnes bases. Si cela devenait trop dur, il faudrait envisager un changement de directeur. Mais laissez-vous quelques mois pour en décider. Essayez peu à peu de changer votre propre perspective, puisque vous ne pouvez pas changer son caractère à lui : vous êtes dans une phase d’apprentissage de la recherche, vous n’avez en aucun cas à être parfait. Il n’y a qu’en faisant des erreurs qu’on apprend, donc recevoir des critiques est inévitable. Ne vous placez pas, psychologiquement parlant, dans une position d’élève peureux et tétanisé, sinon la relation va s’instaurer comme ça. Acceptez les critiques de bonne grâce (au moins en apparence), voyez ce que vous pouvez en tirer de bon, et continuez votre travail sans vous démonter. Encore une fois, le fait de faire des erreurs est synonyme que vous êtes en train d’apprendre, c’est normal. Vous allez acquérir la confiance peu à peu. Par ailleurs n’attendez pas trop de votre directeur, ne vous enfermez pas dans une relation bilatérale avec lui et multipliez les contacts : allez dans des colloques, parlez à d’autres chercheurs etc. Cela vous fera une respiration. Bon courage, ne perdez pas la confiance en vous, ne vous laissez pas intimider.

      • Matt

        Bonjour,
        Merci de votre réponse et de vos conseils. Je sais que je devrais m’imposer moins de pression, mais j’avoue que c’est difficile à mettre en pratique !
        Je vais suivre vos conseils, encore merci,
        Matt

        • Amr

          Salut Matt,
          J’ai quasiment la même situation que le tiens. Je voudrais te demander qu’est-ce que tu as fait en fin? Tu l’as laissé ou ca passe bien maintenant?

          • Matt

            Salut,
            Désolé de répondre si tardivement !
            Ecoute, avec mon directeur les relations se sont un peu apaisées, même si ça n’est pas encore ça… je fonctionne maintenant par périodes, c’est-à-dire que je peux parfois mener ma barque tranquillement, et parfois être complètement paniqué par l’ampleur des choses que je ne maîtrise pas ! Donc je reste encore très instable, et le moindre pépin peut me déprimer pour des jours entiers… Donc c’est pas encore la joie, mais j’ai tout de m^me continué avec le même directeur, même si j’essaie de le voir le moins possible, et que ça m’est souvent reproché..; et toi, où en es-tu ?

          • Amr

            Bonjour Matt,
            Merci de ta réponse. Moi je suis exactement dans la même situation. C’est un peu mieux maintenant. J’ai parlé avec les doctorants précédents qui ont fait leurs thèses avec mon encadrant, on m’a aidé un peu sur la méthodologie du travail, comment agir pendant les présentation afin qu’il entend se qu’il plaît et comment dire « non » quand je ne peut pas finir un truc dans une durée du temps court et ridicule. Je suis quant même stressé d’être engueulé ( ! ) quand je suis au labo. Mais bon, je fait avec. En plus la semaine dernière, je devais rendre trois rapport en même temps, je n’ai pas fini aucun des trois. J’ai été trop stressé. A 4h du matin j’ai décidé de démissionner et finir cette torture…, le lendemain j’ai parlé avec eux et on m’a dit qu’on va diminuer un peu la pression mais voila c’est ça la thèse. Franchement j’arrive à comprendre des truc mais il me faut un peu de temps, surtout pour rédiger les rapports.
            J’ai décidé, si d’ici deux mois, la situation n’est pas amélioré, je vais démissionner.
            J’ai discuté avec beaucoup de monde, ces derniers moments, dans un conférence et on m’a proposé les sujets de thèse très intéressant dans le cas où je démission. Il y a un grand monde devant les portes de ces labos…
            J’ai adoré le sujet que je travail dessus, mais mon encadrant m’a dégouté…
            Je te mets au courant de ce que je vais faire… Bon courage, on va y arriver 😉

          • Matt

            Salut Amr,
            Tu en arrives finalement à envisager l’abandon de ta thèse ? C’est vraiment dommage qu’un directeur de thèse finisse par te dégoûter de ton travail… Après, tu sembles quand même motivé, ce qui fait ta force, car tu envisages tout de même de retenter une autre thèse. Moi, je doute tant de mes capacités et de mes acquis que je perds le goût de ma discipline…
            Tiens-nous au courant de ta décision, et bonne chance !!

  40. anonyme

    Bonjour,

    J’écris pour raconter la suite de mon aventure. Donc après insistance mon co-directeur m’a donné un rendez vous qui c’est bien passé, il a valider mon nouveau projet. Le lendemain ma directrice m’a contacté pour me proposer un rendez vous qu’elle vient d’annuler car elle est malade, mais elle me propose d’autre dates. Donc j’espère être réinscrite ce mois-ci. Je vous tiendrez au courant de la suite. En vous remerciant pour vos réponses,

    Cordialement.

  41. Anonyme

    Bonjour,

    J’ai laissé un message fin septembre et je souhaite vous donner des nouvelles. Comme je n’avais pas de nouvelles de mes professeurs ni de mon dossier d’inscription, j’ai effectué une relance. Mon co-directeur n’avais pas l’air d’être au courant de ma non inscription et j’ai enfin eu une réponse de ma directrice. Elle a conservé le dossier tout ce temps car elle attendais que je lui donne rendez vous..alors que début septembre je lui ai donné mes disponibilités. Bref, elle me dit qu’elle veut un entretien avec mon co-directeur et moi avant de poursuivre. Et par rapport aux documents que je lui ai envoyé, elle ne trouve pas cela suffisant pour faire un planning clair de mon travail..Je lui ai répondu avec plusieurs personnes en copie, lui rappelant que je lui avais donnée mes disponibilités depuis un moment et que j’étais disponible actuellement. Je ne crois pas que tout cela soit normal, en effet elle me met au pied du mur alors que je n’ai eu aucun entretien avec elle l’année dernière. De plus j’ai proposé un travail clair et précis et je n’ai eu aucune réponse depuis plus d’un mois. Merci par avance de votre réponse.

    • Émilie Doré

      Cette année, j’ai rencontré beaucoup de cas similaires au vôtre parmi les doctorants. Le système d’évaluation en vue de réinscription est plus strict qu’avant, mais les acteurs ne sont pas rodés. On a l’impression que tout se précipite en dernière minute, que rien n’a été anticipé, que personne ne communique avec personne, et les professeurs sentent parfois qu’ils sont court-circuités par l’intervention d’autres acteurs (co-directeurs, comités…). Ce n’est pas très agréable et la pression retombe sur le doctorant. Vu la situation, il vaut mieux être conciliant : accepter ses conditions, car la priorité numéro 1 est la réinscription. Par contre ensuite il faudra en tirer les leçons, pour qu’une telle situation ne se reproduise pas. Il faudra définir à l’avance les échéances, les modalités de rencontre entre elle et vous. Enfin, et je le dis pour tous les doctorants qui nous lisent, anticipez le processus de réinscription dès le mois de juin. Mettez-vous d’accord avec le directeur sur les dates et les pré-requis dès ce moment. Bon courage à vous et à tous les lecteurs confrontés à ce problème.

    • Fred

      Hello,
      J’espère que la situation c’est éclaircie depuis le temps. Il faut juste savoir que les directeurs de recherche sont « débordés » de boulot (comme tout le monde tu me dira, mais avec grave de la paperasse et écriture de projets, conf,…). Donc si en plus il est pas bien organisé (bordélique) cela n’arrange pas les choses : ) . Quand tu envoie une telle chose (ou autre) je te conseil attendre 1 semaine max puis relancer et la si pas de réponse (donc Max 2 semaine) tu lui passe un coup de fil. Tu peux aussi contacter phd ou autre du groupe pour savoir si pas en vacance. Bref if faut juste te dire que pour eux tu n ai pas plus qu un piont (financer) pour mener le plus rapidement leur recherche. Donc cette situation chiante se répétera à coup sûre dans ton future ; il faut juste bien les gérer.
      Si se comportement te pose un trop grand problème je te conseil de voir un autre groupe car a par exception quand commence pas comme on veut des le début sa sent le roussie (pas en terme de travail résultats mais plutôt santé mental).
      Bref bon coutage

  42. dalia

    SOS…AIDE:

    Bonjour,

    Je suis dans une galère. J’arrive en fin de ma quatrième année de thèse en physique.. Voila nous somme le 22 octobre et deux chapitres de ma thèse ne sont pas encore corrigé par mon directeur…A chaque fois que je demande une date de soutenance ou une date d’envoi des corrections des chapitres en questions, je n’ai que des réponses rassurante de la part de mon directeur..Sauf qu’ en réalité il n’avance pas du tout dans ces corrections ni dans la fixation d’une date…Sachant que je ne pourrais pas soutenir après le 10 décembre et qu’il est impossible de m’inscrire en cinquième année, je commence à m’inquiéter sérieusement…

    Je suis à la ramasse et je pense aller voir mon école doctorale pour leurs demander d’envoyer mon manuscrit tel qu’il est et dont j’en suis très fière (220 pages quand même), mais je craint beaucoup beaucoup la réaction de mon directeur…Peut il s’opposer à ma démarche? Pourrais je quand même soutenir?
    Merci de votre aide

    • Émilie Doré

      Bonjour Dalia,
      Je réponds un peu tardivement, comment a évolué votre situation? A priori en lisant votre message je pense que ce n’est pas une très bonne idée de passer outre l’opinion de votre directeur, même s’il tarde à la donner. Il vaut mieux soutenir avec lui, en ayant son soutien, qu’en l’ayant contre soi. S’il vous donne des réponses rassurantes, c’est que peut-être les choses ne vont pas si mal ; par contre il y a un problème de communication certain entre vous. C’est cela qu’il faut résoudre.
      Donnez-nous des nouvelles si vous le souhaitez ! Bon courage pour tout.

  43. Amonyme

    Salut!
    Je suis contente de tomber sur ce site, il est très intéressant. J’aimerai avoir votre avis ainsi que celui de la communauté sur la situation à laquelle je fais face.

    J’ai commencé ma thèse il y à deux ans et au début tout se passait très bien, bon climat dans le groupe, bonne ambiance au laboratoire.. Bref, j ‘étais très motivée et j’avais de bons résultats. Ensuite j’ai vécu une situation très difficile au laboratoire. Cette situation m’a déstabilisée au plus haut point. Ça beaucoup impacté sur la qualité de mon travail. En somme j’allais très mal, j’avais du mal à travailler, à me concentrer , je n’obtenais plus de bon résultats, j’appréhendais les réunions avec mes encadrants, et je sortais de celles-ci encore plus démoralisée et déprimée puis le cycle reprenait.
    J’ai bien vu que j’avais de moins en moins de responsabilités, et que tout le travail était confié au post-doc de l’équipe. Ça ne m’a pas aidée du tout… Du point de vue de mes encadrants, je comprends que le financement étant à durée limitée il était important que le projet avance et en même temps, je réalisais que le plus gros de ma thèse était effectué par quelqu’un d’autre et que mon travail était réorienté..

    Aujourd’hui, j’ai juste l’impression d ‘être passée à coté de ma thèse et de n’avoir pas su faire la part des choses. J’ai du mal à me remotiver et je n’aimerai pas soutenir dans ces conditions, j’ai fait part à mon responsable de mon souhait d’arrêter. Il pense que je devrais continuer, que la nouvelle direction que prend mon travail est tout aussi intéressante.. J’ai du mal à le croire..

    Merci

    • Émilie Doré

      Bonjour, visiblement vous êtes passée par une grosse crise de doute et de démotivation, comme cela arrive fréquemment aux doctorants, et comme vous n’avez pas été soutenue, ou que vous avez eu la sensation d’être « enfoncée » par le reste de l’équipe, vous avez du mal à remonter la pente. Vous vous êtes enfermée dans une logique d’échec. Je suis sûre qu’il est possible d’en sortir. Il faut commencer par vous focaliser sur les points positifs et arrêter de ruminer le passé : votre responsable pense que vous devriez continuer : il n’a pas de vous et de votre travail l’image catastrophique que vous pensiez. Peut-être que votre jugement négatif sur vous-même est un peu biaisé, ou exagéré par votre manque de confiance et votre sentiment de délégitimation. Comme votre responsable est OK, je pense que vous pouvez vous accrocher, continuer votre travail, reprendre confiance peu à peu, prendre votre revanche sur le passé. Ce sera un beau défi. Je vous souhaite courage et bonne chance.

      • Amonyme

        Merci pour votre réponse..

  44. Anonyme

    Bonjour,
    Je viens de terminer ma première année de these et je ne sais pas si je dois continuer. En effet, j’ai quelques difficultés concernant mon sujet et je n’ai presque aucun contact avec mes professeurs. Je n’ai personne pour répondre a d’éventuelles questions ou difficultés. Ma professeure m’a envoyée un email pour prendre rendez vous prochainement mais je n’ai aucun retourdepuis deux semaines. De plus, elle m’a questionné sur un travail que je lui ai rendu il y a presque 3 mois, en me disant que ce n’était pas suffisant. Elle m’a également laissée entendre ma non réinscription en seconde année. J’avoue ne pas comprendre car j’ai assistée a presque tous les cours auxquels j’aurais du assistée sur trois ans, j’ai été présente a bon nombre d’événements et j’ai fait des recherches tout en travaillant a coté. Que dois je faire?

    • Émilie Doré

      Bonjour, visiblement le nerf du problème vient d’un manque de communication avec votre directrice. A cause de ce manque de communication, vous n’y voyez plus clair concernant votre sujet, concernant vos capacités à mener cette thèse : et vice-versa la directrice ne semble pas voir clairement le travail que vous fournissez. Il faut rapidement briser ce malentendu qui ne peut pas se résoudre tout seul. Il est important d’obtenir un rendez-vous en tête à tête avec elle : insistez pour l’avoir. Là, exposez-lui la nature de votre travail (vos recherches et participation à des événements), dites-lui que vous avez besoin de sa confiance pour continuer. Demandez-lui quelles seront les modalités du suivi de thèse : comment voit-elle ce suivi ? Un rendez-vous par trimestre? par an? Mettez-vous d’accord. Si ce qu’elle vous propose comme suivi est trop peu encadrant à vos yeux, demandez-lui si elle peut vous conseiller quelqu’un pour la « résolution de problèmes plus quotidiens », comme un tuteur, mais demandez-lui en essayant de ne pas la vexer… Bref, ne restez plus dans l’incertitude. Il faut poser les choses clairement. Bon courage à vous !

      • Anonyme

        Bonjour,

        Merci pour votre réponse. Depuis la fois dernière je n’ai toujours eu aucun retour, même de mon co-directeur. J’ai envoyée un mail a ce dernier afin de lui proposer une réorientation du sujet, ce qui a été évoquée il y a quelques mois. Malgré ma relance je suis toujours dans l’attente de savoir si je vais pouvoir me réinscrire. Si je n’ai pas de nouvelles d’ici la fin du mois j’envisage de demander un entretien avec le responsable du laboratoire. J’ai déjà effectuée l’année dernière une demande de suivi régulier qui n’a pas été prise en compte. Merci pour vos conseils. Je vous tiendrez au courant de la suite.

  45. Sam

    Bonjour, je suis une étudiante en doctorat, bientôt ça va être la fin de ma première année.
    J’ai beaucoup problèmes avec mon tuteurs, qui est très mal organisé et dépassé par son travail, il n’arrête pas de disparaître, il me corrige mon travail très rarement si il le fais, n’arrange aucun meeting groupe pour favoriser les échanges dans notre groupe, me menace de me renvoyer chez moi quand je réclame (je suis une étudiante étrangère) et la cerise sur le gâteau il rapporte des faux informations a mon directeur de thèse (qui est son meilleur ami) que c’est moi qui ne fournis pas le travaille. J’ai essayer d’en parler avec mon directeurs de ma thèse en lui montrant mon travail et en essayant de travailler beaucoup plus avec lui mais celui-ci me et d’autant plus non disponible et me redirige vers mon tuteur et encore une fois je me retrouve dans la même situation. Mon travail n’avance pas comme il se doit, j’ai l’impression qu’il me fait perdre énormément de temps et que j’aurai pu apprendre beaucoup plus.
    La prochaine semaine nous allons avoir une réunion avec le directeur du département, j’aimerai avoir quelques conseils sur la façon dont je dois évoquer ces problèmes afin de trouver des solutions sans que tout cela ne prenne une mauvaise tournure pour eu ou pour moi. Sachant que dans ce programme doctoral chaque année il y a un comité qui décide si le doctorant doit continuer ou stopper son parcoure.
    Je vous remercie par avance

  46. Anonyme

    Bonjour,
    Je suis un directeur de thèse. J’encadre un thésard depuis 22 mois. Ce thésard, qui est payé sous contrat pour un travail très clairement défini avant le démarrage de sa thèse a, deux mois après avoir commencé sa thèse, voulu changer de sujet de thèse car le projet du contrat ne l’intéressait pas. Cela a provoqué une situation très difficile pour moi car le travail pour lequel je me suis engagé ne sera pas fait. Malgré tout, j’ai accepté le nouveau sujet de recherche, vu que je n’ai pas le droit de demander à un thésard d’arrêter sa thèse, et je l’ai aidé dans ce nouveau sujet. La qualité scientifique du travail du thésard dans le nouveau sujet est assez médiocre, aussi bien au niveau théorique qu’expérimental. Les relations se sont beaucoup détériorées et le thésard a eu des comportements très violents et humiliants à mon égard. Je voudrais démissionner de son encadrement car je ne veux pas porter la responsabilité de ce travail. Comment dois-je procéder? Merci pour votre aide.

    • Émilie Doré

      Bonjour, je suis sincèrement désolée pour vous de cette situation. Cela montre d’ailleurs que les directeurs souffrent également quand la relation se passe mal. Vous avez raison de ne pas accepter de vous sentir humilié (e). Votre question est précise (comment procéder pour démissionner?) et je m’excuse de ne pouvoir y répondre, car honnêtement j’ignore tout de cette procédure. J’invite d’autres lecteurs, s’ils sont mieux éclairés que moi, à apporter des réponses. Néanmoins je vous donnerai un conseil que j’ai déjà donné plus bas : ne restez pas isolé (e). Vous devez pouvoir consulter vos collègues, le directeur du laboratoire ou un autre référent sur ce sujet, cela vous permettra aussi de relâcher la tension. Je vous souhaite bon courage, amicalement.

      • Paul

        merci pour votre réponse. Eh oui, on parle beaucoup des étudiants en détresse et pas du tout des encadrants en détresse… et nous sommes beaucoup de directeurs de thèse à devoir gérer des personnalités très difficiles, je dirais de plus en plus difficiles, de certains thésards. La législation protège les thésards, mais pas du tout les encadrants… le harcèlement peut aller dans les deux sens…

  47. Lettre

    Bonjour,
    Je suis un directeur de thèse d’un étudiant. J’ai donné beaucoup de mon temps et d’énergie pour que sa thèse soit parfaite. 6 semaine avant la soutenance je m’aperçois qu’il a envoyé aux rapporteurs une version de son manuscript qui est totalement différente de celle qui m’a communiquée et que j’ai corrigé dont j’attends toujours les corrections. Brefs, pour coronner tout cela, il a envoyé un message, très humiliant à mon égard avec beaucoup d’insultes à l’école doctorale et au
    directeur du laboratoire. Je ne cherche pas à faire des histoires et je tiens que cet étudiant soutient sa thèse puisque 4 ans de mes efforts sont attribuées à cette thèse. Je compte sur vos conseils.

    • Émilie Doré

      Bonjour, je comprends votre désarroi, car vous vous êtes fortement impliqué dans cette relation, ce qui est tout à votre honneur ; ce que je conseille dans ce cas est de ne pas s’enfermer dans une relation qui ne fonctionne plus mais de s’ouvrir et d’avoir recours à des arbitrages extérieurs, le directeur du labo par exemple est là pour apaiser la situation. Vous pouvez le consulter pour savoir quelle conduite tenir. Il vous connaît et je ne pense pas qu’une « lettre d’insultes » puisse l’influencer. Vous devez faire confiance à vos collègues pour vous guider et vous soutenir, vous pouvez demander une petite réunion à ce sujet. Ne vous enfermez pas dans une posture de confrontation. Je vous souhaite bon courage et quoiqu’il en soit, vous êtes presque au bout de ce chemin.

      • Any

        Bonjour,
        Je suis une doctorante etrangere au chomage depuis plus d’un ans pour la simple raison…mon directuer de thèse peut prendre jusqu’a deux semaines afin de corriger 3 pages!!!…cerise sur le gateau je suis actuellement sans papier en attendant qu’il fasse sa derniere lecture et derniere correction avant de fixer une date…c’est l’humiliation….bon dans votre cas je pense vraimemt qu’une simple erreur de mauvaise version envoyer produite de la part de l’etudiant est a l’origine de ce conflit…ou simplement l’etudiant me croix pas dans votre facons scientifique de voir les choses et la c’est encore pire…je pense vraiment qu’il faut se reunir avec votre thesard…discuter a coeur ouvert avec lui…ce n’est pas grave si vous recontacter le jury pour lui renvoyer la bonne version…il comprendrons..au final on est des humain et tout peut s’arranger avec un petit peut d’ouverture d’esprit.

      • Letter

        Merci beaucoup Emilie pour vos conseil. Le problème est que j’en ai parlé à la directrice du laboratoire mais sans seul soucis est que le laboratoire doit avoir pleins d’étudiants qui soutiennent leur thèse à n’importe quel prix et elle m’a dit aussi que si l’étudiant ne soutient pas c’est très mauvais pour ma réputation et celle du laboratoire. Mon étudiant a bien compris la situation et il est bien à l’aise et chouchouté par la directrice du laboratoire.
        Que ferai-je dans ce cas? dois-je réagir ou je laisse l’étudiant de m’harceler encore et encore?
        Merci par avance de me guider.

  48. Gaïa

    Je suis en grand problème avec mon encadreur. Il ne me reste que quelques semaines pour déposer mon travail et monsieur n’a pas seulement tenu ses promesses mais aussi il ne répond plus à mes mails. J’aurais pu terminer depuis plusieurs mois mais il marque à chaque fois un temps de silence pour enfin m’annoncer que le travail ne lui plaît pas. Il m’a changé quelques chapitres au dernier moment et m’a promis de terminer vite la correction parce que le temps presse, tout ce qu’il a fait c’est :Disparaître! Je ne sais plus quoi faire et j’ai peur d’avoir perdu deux ans pour finir sans diplôme!

    • Émilie Doré

      Bonjour Gaïa, je perçois beaucoup d’impatience et de stress dans votre message, ce qui est bien compréhensible : mais vous êtes tout près de la ligne d’arrivée, c’est le moment où il faut garder sang-froid et prudence. Envoyez un mail courtois à votre directeur en lui demandant un rendez-vous, en lui rappelant que vous attendez son feu vert pour déposer. Vous avez peut-être déjà envoyé d’autres messages mais vous pouvez en envoyer encore un ; en revanche je vous déconseille de vous fâcher avec lui, vous êtes à la fin du processus et ce serait contre-productif. S’il ne répond pas à cet ultime message, peut-être pouvez-vous en référer à une personne tierce ? Signaler les difficultés de communication au directeur du labo, par exemple. Mais toujours dans la courtoisie et dans un esprit de conciliation. Cela débloquera peut-être la situation. Bon courage !

      • Gaïa

        Bonjour,

        Merci beaucoup pour votre réponse,

        Vous avez raison, la courtoisie est la clé pour arriver à nos fins. Je garde encore ce qui me reste de sang froid parce qu’on y pensant, après tout j’ai besoin de lui pour me soutenir devant le jury 😀
        Enfin! J’ai pu le contacter, après avoir pensé à me diriger au recteur parce que sinon je n’aurais plus aucun choix.

        • Émilie Doré

          Tant mieux ! Bon courage pour la dernière ligne droite !

  49. Etchipou

    Bonjour,

    Je partage avec vous mes inquietudes vis avis de la fin de ma thèse et je souhaiterai avoir vos conseils:
    Je suis en thès en science, jusqu’ici tout s’est bien passer avec mon directeur de thèse. Pourtant, malgrer mon contrat qui s’est achever il y a un ans, j’etais contrainte de s’inscrire en quatrieme annee de these suite a la demande de mon directeur (probleme de redaction, pas assez de temps pour finir,…).
    Le plus genant c’est que depuis presque un an je suis sans salaire,a vie est bloquer, j’ai depasser les 200 pages de redaction et pourtant mon chef n’a pas lu encore mon manuscrit..la quatrieme annee s’achève bientot et je commence a perdre patience…je ne veux pas m’engeuler avec mes chefs, mais il faut qu’ils lisent et j’ai besoin d’au moin d’une date de soutenance….
    Que faire!!!!!!

    • Émilie Doré

      Bonjour, oui, c’est vrai que l’absence de retour ou la rareté des retours de la part du directeur peut être une grande source d’incertitude et de perte de confiance. Il arrive que des directeurs attendent que la thèse soit terminée, entièrement rédigée, pour la lire. Vous semblez être dans cette situation. Si vous voulez avoir un avis pour reprendre confiance en vous, vous pouvez contacter d’autres chercheurs intéressés par votre sujet et leur demander leur avis sur tel ou tel chapitre. Cherchez à multiplier les interlocuteurs et les discussions, en dehors de vos directeurs, pour briser l’isolement. De même si vous voulez obtenir une date de soutenance, il faudra sans doute pouvoir présenter le texte fini ; donc la priorité est de finir la rédaction, concentrez-vous là-dessus. Bon courage pour cette dernière et difficile ligne droite !

  50. Une ancienne thésarde

    Très bon article, qui révèle bien l’humanité de ces deux rôles.
    Il est clair que la relation doctorant/directeur de thèse n’est pas simple… Je me permets d’ajouter un commentaire sur l’apprentissage sur le tas du directeur de thèse qui apprend entre autres en se remémorant « le souvenir de sa propre thèse (on tend à reproduire ce qu’on a apprécié, et à éviter les méthodes dont on a un mauvais souvenir) ». Personnellement j’ai eu droit à des remarques de ma directrice qui me disait que comme elle a subit certaines choses pendant sa thèse c’est quelque chose de normal et je dois les subir également. Et en discutant avec d’autres doctorants j’ai eu souvent le même son de cloche. Du coup je ne suis pas sûre que le fait de se remémorer sa propre thèse soit forcément quelque chose de positif dans l’apprentissage de la direction de thèse.
    Je suis d’accord que la thèse révèle aussi un peu d’un rite de passage mais les difficultés engendrées par la recherche me semblent suffisantes pour rendre l’épreuve difficile.
    D’autre part je tiens aussi à souligner que le comportement d’un directeur de thèse peut changer au fur et à mesure des années de thèse. Personnellement, ma directrice démarrait tout juste son équipe lors du début de ma thèse. Nous avons beaucoup discuté et nous étions sur la même longueur d’onde. Avec les années sa façon de voir les choses a beaucoup changé et nous n’étions plus d’accord sur un certains nombre de sujets.
    Tout ça pour dire que de trouver un(e) directeur(rice) de thèse est tout aussi compliqué que de trouver un(e) amoureux(se). A quand un site de rencontre thésard/directeur ? 😉

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