Dans une thèse de doctorat ou de master, il est important de soigner les introductions et les conclusions des parties et sous-parties.
Voyons pourquoi.
Nous parlons aujourd’hui des introductions et des conclusions de chapitres ou de parties, bref, de toutes les introductions et conclusions qui sont au sein même du texte de votre thèse.
Ce sont des éléments très importants. Pourquoi ? Parce qu’ils structurent votre texte.
La structuration du texte
Ce sont vraiment des balises au sein de votre texte. Pour le lecteur, si les introductions et les conclusions de chapitres, de sections, etc. sont bien faites, ce sera beaucoup plus facile de suivre votre argument. La lecture de votre thèse sera vraiment facilitée. Par ailleurs, l’exercice de faire de bonnes introductions et de bonnes conclusions vous permettra de clarifier votre argument et de savoir où vous en êtes à tout moment.
Donc, le premier message à faire passer, c’est qu’il ne faut pas hésiter à en mettre partout.
Quand vous commencez une grande partie de votre thèse, vous faites bien entendu une introduction et à la fin, vous ferez une conclusion. Mais faites-le également pour les chapitres, faites-en pour les sections et même pour les sous-sections.
Evidemment, une introduction pour une grande partie sera plus longue, plus détaillée, plus complète. Une introduction d’une sous-section qui fait une page, par exemple, ça sera une introduction de deux ou trois lignes, mais elle sera présente pour guider le lecteur.
Vous n’écrivez pas un roman policier, vous n’avez pas à faire de suspense dans votre thèse. Le lecteur doit savoir qu’est-ce qu’il va lire maintenant et pourquoi. Régulièrement, il doit avoir un petit résumé, un petit point et des annonces sur ce qu’on va dire à présent.
Comment faire une bonne introduction ?
L’introduction répond aux questions suivantes : qu’est-ce que vous allez traiter et pourquoi vous le traitez maintenant ? Pourquoi est-ce important de le traiter maintenant ?
Vous pouvez rappeler très rapidement où vous en êtes. Vous pouvez poser ensuite une question comme une petite problématique, assortie d’une hypothèse et du cheminement que vous suivrez pour la vérifier.
L’introduction indique le but de votre partie. Qu’est-ce que vous souhaitez vérifier, démontrer ? Si la partie en question est assez longue, un plan global doit être donné.
S’il s’agit de l’introduction d’une petite sous-section, vous allez simplement dire en deux, trois lignes ce que vous chercherez à savoir / démontrer dans les prochains paragraphes.
La conclusion
Dans la conclusion, vous le savez, nous reprenons de façon synthétique les principaux points traités et ce qu’on en a déduit.
La conclusion, c’est ce qu’on conclut de notre argumentation. Nous prenons un peu de hauteur et nous répondons à la question qu’on avait posée dans notre introduction.
S’il s’agit d’une conclusion d’une partie un peu grande et qu’on a un peu de place, on peut mettre en perspective théorique en expliquant de quelle façon ça nous a fait avancer par rapport à notre point de vue théorique et par rapport au débat académique sur ces questions.
Vous pouvez également ouvrir la discussion, c’est-à-dire commencer à remarquer qu’un point est resté en suspens, inexpliqué. Vous ne continuez pas plus parce que vous allez enchaîner sur l’introduction de la partie suivante (qui développe ce point resté en suspens).
Le mot de la fin
Composer des introductions et des conclusions est très structurant pour votre thèse et facilitera la lecture de votre thèse.
Je vous souhaite bon courage dans cet exercice des introductions et des conclusions, qui est aussi un exercice de synthèse.
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